e mot impératif est issu du même verbe latin que le mot empereur, le verbe "imperare" qui signifie "commander". Il sert donc essentiellement à donner des ordres ce qui suppose d’être respecté. Pas question de laisser une banale conjugaison ternir votre autorité.
Alors pour commencer, la règle : les terminaisons de l’impératif sont les mêmes que celles du présent de l’indicatif. On ne conjugue qu'à la deuxième personne du singulier et aux deux premières personnes du pluriel.
Cette règle vaut pour tous les verbes sauf :
Ces verbes font exception car ils ne prennent pas de « s » à la deuxième personne de l'impératif. On écrira donc « change les draps » « ouvre la porte » et « va chercher ton frère ».
L'exception dans l'exception
La langue française doit être aussi belle à parler qu’à écrire. C'est pourquoi on ajoute parfois une lettre euphonique: pour « pour faire joli ». On obtient une exception dans l’exception comme notre idiome en produit tant : en effet, à l'impératif, pour faciliter la prononciation, on ajoute un «s» quand les verbes suscités sont suivis des pronoms adverbiaux «en» et «y». On les lie aussi par un trait d'union au verbe. Exemples : «Vas-y», «changes-en», "cueilles-en".
L'exception dans l'exception à l'exception !
Eh oui, puisque nous avons déjà atteint un grand degré de subtilité, je ne vous épargnerai rien ! Si «en» et «y» dépendent d'un infinitif et pas directement du verbe conjugué à l'impératif, on ne met pas de «s» ni de trait d'union. Exemples: «ose y croire», «va en cueillir».