Depuis juin 2019, le ministère de l'Intérieur et l'Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) testent une application mobile baptisée Alicem, pour "Authentification en ligne certifiée sur mobile". Le but de ce service, utilisant la reconnaissance faciale, est double : simplifier les démarches administratives en ligne et créer une identité numérique hautement sécurisée. Sa conception a été confiée à Gemalto, une entreprise détenue par le groupe français Thales. Alicem devrait être lancée d'ici à la fin de l'année ou début 2020.
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L'application fait déjà l'objet de plusieurs critiques, notamment sur le stockage des données personnelles. Mais c'est surtout son système de reconnaissance faciale qui suscite les controverses. La Cnil, le gendarme des données personnelles, s'inquiète qu'aucune alternative à ce processus ne soit proposée aux usagers. L'association La Quadrature du net a, pour sa part, déposé un recours devant le Conseil d'Etat, craignant une "banalisation de cette technologie". L'ANTS réfute toute mise en place d’une "société de surveillance".