Les pérégrinations de Kat dans le monde de Piwigo, de sa grande découverte en 2016 à ses nombreux albums et forks en tout genre... - Par Katryne.
Piwigo, je suis tombée dedans en 2016, quand Google a sabordé Picasa, pour promouvoir son service Google Photos. J'ai découvert alors la possibilité d'un album photo en ligne qui serait tout à moi, sur mon hébergement et sous licence libre : Piwigo. En fait, Piwigo fut une révélation : il a initié ma dégooglisation et dans la foulée, mon détachement de TOUS les réseaux sociaux. Piwigo m'a libérée et, comme Renaud l'a presque chanté, je suis maintenant un réseau social à moi toute seule. Et un ayatollah du logiciel libre.
Au départ, j’avais un peu d’appréhension, car jamais encore je n’avais créé de site web avec base de données : ceux que je pratiquais tournaient avec des fichiers texte ou du Sqlite et je faisais mes albums photos avec MiniGalNano de Seb Sauvage. Et puis, un jour, MiniGalNano n’a pas suivi l’évolution technologique des serveurs où j’hébergeais mes sites. Ce fut temporaire, le retard fut comblé rapidement. Mais entre temps, j’avais découvert Piwigo. De prime abord, j’eus l’impression d’un produit très technique, surtout destiné aux professionnels : des photographes qui présentaient leur créations sur fond noir, avec une foule de méta-données sur le matériel, les conditions de la prise de vue etc. Un peu austère, quoi. Pro, mais austère. Et puis, en explorant les sites des membres du forum, je me suis aperçue qu’il y avait autant d’usages Piwigo que d’utilisateurs.
Certains créaient des Carnets de voyage, avec autant de textes que d’images, lesquelles étaient géolocalisées sur de grandes cartes. D’autres un site pour un événement particulier (mariage, cousinade, festival …) que les participants pouvaient abonder. Un club de randonnée publiait les balades de chaque semaine, avec photos, commentaires, et tracés GPX, comme ici. Des artistes, peintres, céramistes, grapheurs, acteurs en faisaient leur dossier de presse (press-book in the text). Et puis, j’ai découvert que des organisations utilisaient Piwigo pour gérer leurs ressources iconographiques et faire leur promotion : offices de tourisme, villes, universités …
J’ai plongé dans Piwigo. En même temps pour mes usages familiaux et pour ceux de notre association d’histoire locale. Le premier Piwigo de l’association comporte désormais 4000 documents dont 500 pdf. Et le reste en photos. C’est devenu le centre de documentation historique du village. Et les documents sont utilisés sur les autres sites de l’association et ailleurs, bien sûr. Il a contribué à la notoriété du village. Un Piwigo spécial a été imaginé pour présenter 800 cartes postales anciennes de la vallée : descriptions, commentaires, géolocalisation et comparaison avant/après avec des photos d’aujourd’hui. Et comme Piwigo est relativement aisé à styler, son css est assorti à celui des autres sites.
Notre Piwigo familial raconte quelques voyages bien sûr. Mais c’est aussi maintenant le media de partage, au sein de notre grande famille, pour le contenu de tous nos vieux albums de photo. Vous savez bien, ces merveilles reliées de cuir avec des ferrures argentées qui remontent pour certaines à 1880 … et qui sont disséminées aux 4 coins de la France. Nous pensons que chacun des cousins est en droit de connaître toute l’histoire de la famille, même si les documents sont chez l’un ou chez l’autre. Et Piwigo va nous y aider.
Vous voyez bien que je ne suis pas de l'autre siècle, mais de celui d'avant encore...
Concrètement, comment fait-on ?
Outre des applications de tierce partie, Piwigo propose 2 systèmes différents de chargement des photos sur le site.
Avantages :
• Parfait pour les grandes galeries
• Convient pour le chargement de fichiers autres que photographiques
• Liberté dans la création de répertoires sur votre serveur
Inconvénients :
• Savoir préparer ses photos avant une publication pour le web
• Aucune flexibilité pour renommer/déplacer vos photos et albums
• Utilisation d'un logiciel de transfert FTP
• Obligation de synchroniser Piwigo avec vos publications
Avantages :
• Pas de logiciel supplémentaire à installer sur l’ordinateur
• Publication instantanée
• Toutes options disponibles pour modification, déplacement, renommage etc
• Téléversement de plusieurs images en une seule fois
Inconvénients :
• Ne permet pas d’uploader d’un coup une arborescence de répertoires
Moi, j’utilise le Piwigo uniquement depuis l’interface web : tout peut se faire via le web, je vous dis, dans jamais avoir à utiliser le FTP, sauf pour l’installation initiale. Et les sauvegardes, bien sûr.
• L’administration générale du site
• Le téléversement des items
• La modification en ligne des fichiers image : orientation, recadrage, renommage, remplacement, saisie de leur description et autres informations
• La mise à jour du core, des plugins et des thèmes
• la recherche, l’upload, l’installation, l’édition des plugins.
• La personnalisation sécurisée des fichiers du CMS, du css, des chaînes de langue via le plugin Local Files Editor. En effet une configuration locale est réalisée à partir de l’administration. Elle surchargera les fichiers originaux sans être impactée par les mises à jour du core, des plugins, des thèmes.
Piwigo bénéficie d’un excellent suivi technique, ce qui n'est pas si courant pour un logiciel libre, car son créateur Pierrick Legal, un Breton de Nantes qui a imaginé ce CMS il y a 20 ans, s’est entouré d’une belle équipe de développeurs et il en vit.
Comment peut-on vivre d’un logiciel libre ? En créant en parallèle un service d’installation hébergée de Piwigo avec assistance pour qui préfère se consacrer au contenu et ne pas s’embarrasser de la problématique technique. Au démarrage, il y avait surtout des clients amateurs, des particuliers, mais la proportion s’est nettement inversée au fil des années et la majorité de la clientèle du Piwigo hébergé est aujourd’hui constituée de professionnels et d’institutionnels.
Les forums français et anglais sont très animés, très réactifs, les solutions viennent autant des pros que des amateurs.
Si je voulais en faire l’effort, je pourrais presque n’utiliser que Piwigo pour ma présence sur le web. Ce demanderait juste un peu d’organisation, car il existe de nombreux moyens d’y publier aussi du texte : Descriptifs et commentaires bien sûr, mais aussi ces pages additionnelles que l’on peut associer à certains albums, et qui sont aussi accessibles par le menu. Et ce plugin de blog. Voyez cette page, qui vient en appui d'un album sur ce chalutier : Ducouëdic . On peut y faire une mise en page honorable, non ?
Je suis une passionnée, une fan de Piwigo, vous l'avez compris. Ce qui m'empêche pas mes quelques réticences, commentaires et critiques. Vous savez bien que j'ai toujours quelque chose à redire.
• Si le webmestre prévoit la possibilité de plusieurs tailles d'image, le site peut devenir très lourd et exploser le quota d’hébergement. Car Piwigo ne redimensionne pas l’image pour l’affichage : il crée de nouveaux fichiers dès qu'un format nouveau est demandé par un visiteur. Des fonctionnalités de purge sont prévues, mais il ne faut pas se laisser déborder.
• De récentes évolutions de Piwigo ont été axées sur l’apparence de l’administration pour du plus joli, mais, à mon sens, plus futile. Et cela a entraîné la disparition de fonctions bien pratiques. Et puis moi, le look côté admin, c’est pas ma priorité. Je souhaiterais que les évolutions futures mettent plus l'accent sur l'expérience utilisateur, côté public. Je sais bien que les geeks aiment travailler dans un environnement qui leur est agréable, mais quand on publie, c'est pour le public, non ? C'est lui qui doit être prioritaire.
Gestion des albums : bon, d'accord, c'est joli ...
• Il existe fort peu de thèmes adaptatifs, responsives, tous écrans, quoi.
• Le SEO et les normes W3C ne sont pas actuellement la priorité des développeurs. Parait que c'est un concept de web année 2000, pas adapté à un album photo ... Par exemple les titres Hn qui doivent structurer une page web sont laissés à la libre interprétation du créateur de thème. Qui s'en sert au petit bonheur la chance pour le style au lieu du fichier de css. Les Hn, c'est pour la structure, que diable et le css pour le style !!!
• La politique de référencement est axée sur le partage, par les réseaux sociaux, Et ça, c’est pas ma tasse de thé, mais je l'ai déjà dit... Enfin, chacun son truc, je suis pas sectaire.
• Piwigo est codé par une équipe française, mais son développement est en anglais, sa communication est prioritairement en anglais. Quand on cherche Piwigo, on atterrit sur le site en anglais, avec le lien "Piwigo existe aussi en français". Because, mondialisation oblige, la majorité de l'audience est anglophone. Du coup, les francophones font parfois figure de public de seconde zone, que l'on sert en second. Ce qui justifie ma (légère) collaboration comme traducteur : c'est d'anglais au français que je traduis chaînes de langue et éléments de communication. C'est un comble pour un produit franco-français. Enfin peut être un peu breton aussi, si l'on admet que Nantes se trouve en Bretagne. C'est pour ça qu'on y cause surtout grand-breton ?
J'essaye de participer un peu à l'évolution, dans les limites de mes capacités techniques qui sont, comment dire, ben oui, un peu limitées. J'y suis donc un peu traducteur, j'ai aussi accès au wiki, théoriquement pour relecture et correction. Et surtout, je campe littéralement sur les 2 forums, je mets mon grain de sel partout. J'explique ce que je veux faire, comment et pourquoi, et je demande de l'aide pour y parvenir. Avec une régularité de métronome, je remets sur le tapis mes requêtes, certains diront mes obsessions, espérant peut-être qu'elles seront un jour intégrées dans le développement. J'aide les autres aussi, avec mes mots de bécassine, car j'ai rarement le vocabulaire techno. J'ai même fait une fois un signalement sur le Github du Piwigo. Vu l'effort que ça m'a demandé, c'est dire si le détail exposé m'importait...
Quelques liens intéressants au passage ...
Une interview de Pierrick sur Framablog à l'occasion des 20 ans du projet cette année
Présentation de Piwigo par Piwigo
Le forum francophone
Le forum anglophone
crédit photo : Katryne
Le billet d'humeur de Kat ! - Par Katryne.
Journaux et smartphone - crédit photo : Racool-Studio
Les nouvelles viennent en foule, beaucoup à la fois et de partout, elles viennent nous abrutir d'une cacophonie permanente où plus rien n'est hiérarchisé, plus rien ne fait sens. A côté des grands pourvoyeurs historiques d'actualités, (presse papier, audio-visuelle et leurs avatars multimédia) et des nouveaux acteurs professionnels tout numériques, chacun peut aujourd'hui y aller de sa petite news : un petit coup de blog, un joli tweet, un bon post Facebook bien envoyé, et toc ... un commentaire sur un forum, et des milliards de terriens deviennent producteurs de contenu. On ne lit plus que les titres et à peine : on partage.
Les grands comme les petits s'adonnent à cette passion toxique, sans peser l'importance de l'info, dans juger de sa pertinence. La quantité prime sur la qualité, dans l'objectif de ce nouveau capitalisme où la réputation se cote et se rémunère. Il n'importe pas d'être un expert, mais de faire un max de bruit et d'avoir un max de fans. C'est ça qui paye.
Comment surnager dans cette mer de (en 2 mots) nouvelles qui nous submergent
Quand un article de notre génial et satirique Gorafi peut être repris à l'identique dans les médias du monde entier qui se copient tous les uns sur les autres, sans honte et sans vergogne, comment les vrais consommateurs de pure info peuvent-ils trouver leur petits dans ce foutoir grouillant et bavard ?
Mais je ne suis pas sectaire et comprendrai que vous préfériez les flux ATOM.
C'est quoi ces trucs ? Oh, ce sont des formats de communication qui datent de l'an 2000, de belles antiquités à l'échelle de l'Internet. Et qui fonctionnent encore très bien.
Vous arrive-t-il encore parfois de voir dans la barre de votre navigateur une petite icône qui ressemble à ça ?
Cela signifie que le site que vous lisez propose ses actualités sous un format que vous pourrez lire ailleurs, dans un logiciel dédié, ou dans votre Thunderbird ou dans une section de votre navigateur. Cette liste d'actualités est mise à jour en temps réel ou selon un rythme que vous spécifiez. Et surtout tous ces flux RSS ou ATOM peuvent être assemblés, classés, au même endroit que les autres pour que vous puissiez vous constituer votre journal à vous, dont vous aurez choisi les sources, qui sera toujours à jour et dont vous pourrez aussi archiver les items ou les jeter à la poubelle. Ou même encore les commenter et les partager, si c'est votre truc, après tout. Puisque je vous dis que je ne suis pas sectaire.
Un clic sur l'icône et votre navigateur vous affiche une page avec les nouveautés du site telle que celle-là : Un beau jour... . Assez brute de décoffrage, il faut avouer. Mais tout y est avec les liens et les images s'il y en a. Certes comme ça, ce n'est pas très engageant, même si l'on recherche de l'info pure et dure sans chichi. Mais ce n'est pas destiné à être consommé tel que : on peut ajouter les flux à un lecteur. Le père de tous les lecteurs, à mon sens, c'était Google Reader. Un concentré d'efficacité, de fonctionnalité et d'ergonomie. Qui a disparu comme bien des merveilles de Google.
Car ce sont bien toutes ces Googleries au fil des ans qui nous ont guidés dans le monde mystérieux de l'internet, nous y ont appris à nous déplacer, échanger par mail, rechercher l'info, la gérer et en tirer profit.
Je ne dis pas là que Google serait un généreux philanthrope, puisque l'on devait bien troquer ces prodigieux services contre nos données persos ou notre attention pour ses pubs juteuses. Je dis que Google a popularisé l'Internet, l'a rendu plus aisé, plus accessible. Et si aujourd'hui Google passe au payant et nous laisse orphelins sur le bord du trottoir, ce n'est pas lui qui a trahi, c'est nous qui avons rompu le contrat avec les antipubs de nos navigateurs et nos législations protectrices des données personnelles. Notons que l'internaute basique n'avait jamais exercé réellement son libre arbitre dans cette histoire, ni dans la signature d'un contrat obscur, ni quand les législateurs on décidé pour lui ce qui est le mieux pour lui.
Donc, à l'époque où Google me tenait par la main dans mes vagabondages en pays d'Internet, j'avais le choix, pour étancher ma soif d'infos, entre le Google Reader et les Google Actualités. Les Actus me gavaient d'infos sélectionnées, prémachées, calibrées et adaptées à mon profil tel que défini par Mr Google, me laissant peu de marge de personnalisation. Et depuis 2005, le Reader de RSS produisait de l'info brute, intégrale, sans commentaire, exclusivement à partir de flux que j'avais choisis. Et que je pouvais classer, archiver, partager etc Vous avez déduit finement quel service avait ma préférence. Aussi quand Google Reader a disparu des écrans le 1er juillet 2013, je suis restée de nombreux mois à errer comme une âme en peine, à tester, à m'enquérir et à grincher sur les forums. Quand soudain de Framanews la lumière vint. Certes Framasoft avait prévu que son lancement coïnciderait avec la mort de Google Reader. Mais je ne l'ai pas vu sur le coup ou je n'ai pas su obtenir un compte de suite. Et ensuite ce fut le bonheur : je consultais mon compte Framanews depuis l'ordinateur ou le téléphone, exclusivement à partir de sources que j'ai sélectionnées, sans publicité et sans collecte de mes données personnelles. Et j'utilisais une solution LIBRE !
Mais j'ai pu faire plus fort encore. Plutôt que de dépendre encore d'une entité extérieure, fut-elle libre et généreuse, j'ai voulu installer sur mon hébergement une instance de TT-RSS, le logiciel lecteur de RSS utilisé pour Framanews. J'ai hésité quelques temps à passer le Rubicon pour cette histoire-là, parce que la présentation et le mode d'emploi, tout en Anglais, regorgeait de termes techniques, dans une expression volontairement hermétique destinée de toute évidence à décourager les béotiens. Avec toutes les 2 lignes un avertissement méprisant sur le thème : si vous n'avez aucune notion de ce qu'est le [$!*§#&], passez votre chemin, vous êtes trop nuls. Comme le ton et l'arrogance me déplaisaient fortement, j'ai voulu essayer par esprit de contradiction et j'ai réussi à l'installer ce fichu TT-RSS, non pas sur un serveur dédié, non pas en lançant des tâches CRON en ligne de commande, mais avec la technique imparable (ou impayable) à la Kat : par itération, en appuyant sur tous les boutons sans trop comprendre jusqu'à ce que ça passe. Et ça marche ! Faut-il qu'il soit bien foutu, ce logiciel.
Fin 2018, Firefox a supprimé le lecteur intégré de flux RSS (et la possibilité de s'y abonner facilement), ainsi que les marque-pages dynamiques. Ce qui coïncida justement et étrangement fort à propos avec une promotion appuyée de son service externe de marque pages Pocket. Il faudra alors s'en remettre probablement à des web-extensions pour le service des RSS qui jusqu'à présent était assuré en natif. Ça ne vous rappelle rien, ces services intégrés qui disparaissent juste au même moment que la mise en avant de services externes un peu gratuits mais c'est beaucoup mieux en version premium ? Depuis 2015, Pocket, ce service propriétaire racheté par la fondation Mozilla, est intégré par défaut à Firefox. On peut le désactiver, mais pas le désinstaller.
Au bout de quelques années, mon TT-RSS est devenu capricieux, et je n'ai pas eu les capacités techniques de le maintenir. J'ai cherché une solution de rechange. Alors je sais bien que Thunderbird propose un lecteur de flux sur le même modèle que son collecteur de mail, mais c'est pas pareil.
La solution que j'ai adoptée est une extension pour Firefox, mais aussi pour Chrome, Vivaldi, Brave et Edge. (Pas pour mon Firefox d'Android, hélas).
Feedbro me semble quasi parfait, me manque juste le partage vers mes Shaarli. Les modes de partage que Feedbro propose, outre l'email, ne passent que par les réseaux sociaux, et j'y suis allergique.
Technifree vu dans Feedbro
Appendix 3 to The Voyage of Captain Lucas
Augustin Lucas after 1848
Lucas family in America
update of information by R. D. Wood (2014)
New information on Augustin Lucas.
Returning to France from Tahiti in 1848 after only one year back he and his wife and two children (Mathilda and Dolores) emigrated to the United States in 1849. After spending what proved to be two unsuccessful years in the timber trade in Preston County, West Virginia, he moved a little further west to Cincinnati, Ohio. He died there most probably in 1859 (although it needs noting that another account by his granddaughter Evangeline Soyer indicated the year was 1854).
In Cincinnati his daughter Dolorès married a French-born Alfred Soyer in 1858 and it is said the name of "A Lucas" appears as a witness in the church register, but he is absent from the Cincinnati Directory of 1860 although his wife is listed. (this information depends upon Mahon Lucas Henderson, A Breton Family in America: The Lucas Story, McClain Printing Co. (Parsons, West Virginia, USA) 1986, chapter 10 (Augustin Lucas and his family), pp. 66-70.). The considerable difficulty in establishing the exact date of death of Augustin Lucas is that the city records of Cincinnati of the period were destroyed by fire.
Dolores and Alfred Soyer (a Confectioner) while living in Cincinnati quickly had two children, a son (who died as a baby) and their first daughter Adrienne in 1859. They moved from Cincinnati, soon after the civil war began in April 1861, to Toronto, Canada, where two more daughters (Evangeline in 1863 and Marie in 1868) were born.
It was Evangeline who when she reached the age of 78 in 1941 wrote a valuable short memoir on her family - the full text is currently on a public access page at the genealogical website of Katryne Chauvigné-Bourlaud at http://matribu.chauvigne.info/pages/041-evangeline-soyer-courte-autobiographie-fr.php
From Katryne's genealogical research on Lucas families (she herself is in direct line from Victor Lucas, older brother of the Captains Augustin and Francois) it can also be established, from evidence of his original birth and marriage certificates, that Captain Lucas' first name was indeed Angustin, not Auguste as is sometimes found in printed sources.
Bloc-notes techno en ligne de Katryne
Généalogie des familles Cadel, Chauvigné et de tous leurs alliés (ou presque ...) - Site privé
Généalogies croisées au Revest-les-Eaux
Veille d'actualité sur le Revest-les-eaux, made in Shaarli/Gestliens
Récits de voyages et de balades, made in adHoc
Photos de balades et de voyages, made in Piwigo
Le 25 mai 2018, entre en vigueur, le règlement européen sur la protection des données personnelles. Voté par le parlement européen le 14 avril 2016, le règlement n°2016/679 s'applique d'autorité dans l'ensemble des 28 pays de l'Union européenne sans que chaque état n'ait à l'adopter. Les objectifs du règlement sont d'accroître la protection des personnes concernées par le traitement des données personnelles et de responsabiliser les acteurs de ce traitement.
Qu'est-ce que ça nous apporte en tant qu'individus ? Et en quoi devrait-il s'appliquer à nos petits sites amateurs ou associatifs ?
Que faut-il faire ? ce n'est pas encore bien clairement expliqué, mais il n'y a plus trop de temps maintenant.
Google, Microsoft et les autres, mettent à jour leurs conditions générales d'utilisation et en profitent pour nous extorquer des acceptations exprès et détaillées pour un paquet d'utilisations de nos données dont on ne soupçonnait même pas l'existence. Avec chaque fois, comme pour la mise à jour de Windows la semaine passée, un bel argumentaire plus marketing que juridique pour détailler tout ce qu'on loupe en refusant, le tout relevant parfois du chantage : tu acceptes expressément ou ton compte est supprimé. "Voulez-vous vraiment les refuser? Vous ne serez plus en mesure d'utiliser le site web et les applications pour tablettes ou mobiles d'Airbnb si vous refusez les conditions actualisées." Voilà pour le consentement libre et éclairé. Notons que fin avril-début mai, Google a supprimé son slogan de 18 ans "Don't be evil" (ne soyez pas maléfique) du code de conduite distribué aux employés. Tirez-en les conclusions que vous voulez.
Selon Le Hollandais Volant , "Ça y est : des dizaines de sites bloquent les utilisateurs européens car l'UE veut protéger nos données mais les sites refusent de se bouger pour nous."
C'est la première conséquence de la future applicabilité du règlement européen sur la protection des données personnelles : le bannissement des internautes Européens. Le même effet qu'une censure.
Il y en a même qui en font du business pour aider les sociétés à bannir les internautes européens. L'article qualifie d'infâme le RGPD.
Certaines entreprises se détourneraient déjà du marché européen. https://www.bleepingcomputer.com/news/security/new-service-blocks-eu-users-so-companies-can-save-thousands-on-gdpr-compliance/
Et pendant ce temps, le 23 mars dernier, le congrès américain a voté en procédure accélérée le Cloud Act qui renforce l'ingérence des autorités américaines sur les opérateurs de cloud américains et s'oppose donc frontalement au RGPD qui interdit dans son article 48 les transferts ou divulgations de données hors de l'UE. Le Cloud Act :
Rappelons l'article 25 du RGPD : imposer aux organisations la protection des données personnelles dès la conception des produits, services et systèmes et la sécurisation par défaut du système d’information, c'est là où les webmestres utilisateurs de CMS demandent des adaptations aux codeurs. Pour les CMS que j'utilise, ça carbure un peu et les webmestres utilisateurs européens sont plus exigeants que les autres, demandant un pack de conformité au RGPD prêt à installer. Mais les codeurs du monde du logiciel libre ne disposent pas de l'armada de juristes des acteurs commerciaux du secteur et tardent à fournir une solution complète.
Quelle solution, d'ailleurs ? Nous ne collectons pas grand chose : il y a bien la pose des cookies pour le bon fonctionnement, la collecte de quelques infos au moment de l'inscription membre ou info-lettre.
Sûr qu'en cas d'utilisation de services externes (partage, cartes, pub, stats de visites ...) ça pose aussi des cookies et ça collecte des données et dès le 25 mai, ce sera au webmestre de demander le consentement (pour les cookies et l'utilisation des données perso) aux visiteurs pour chacun des services externes présents sur le site. Ça va refroidir un peu ceux qui ont l'habitude de parsemer leur site d'icônes de partage social, de cartes Google, de pubs Adsense et même de vidéos YouTube.
Donc, j'ai bien cherché, lu et relu sur le RGPD, puis digéré les commentaires, y compris l'intégralité de ce qu'en dit la CNIL. Et la somme de tout cela, c'est RIEN. Du moins pour les sites web de particuliers.
De tout ce fatras de littérature sur le sujet, il transparaît que ce règlement européen ne s'applique qu'aux professionnels et aux grosses associations. Et comme la CNIL en France, telle ses équivalents dans les autres pays de l'UE, est dessaisie de toutes ses attributions, que les déclarations de sites web sont supprimées, il ne resterait comme obligation pour les sites web non professionnels que la gestion des cookies, pour se mettre en conformité avec la législation. Mais ça ne concerne pas le RGPD. Et encore, si ces cookies ne servent qu'à assurer le bon fonctionnement du service fourni par le site, il n'y a pas de consentement à obtenir, juste une information que des cookies sont installés sur l'appareil de l'internaute et qu'il peut les détruire comme indiqué dans le mode d'emploi de son navigateur. En matière de cookie, l'enregistrement d'un consentement ne concernerait que des sites qui utilisent les infos collectées à des fins de marketing ou de profilage.
Pour le site de généalogie, j'ai ajouté dans le footer que si une personne trouve son nom sur le site, elle peut demander à ce qu'il soit effacé par le formulaire de contact. Mais l'obligation existait bien avant le RGPD.
Selon le RGPD, le listage des logs fait l'objet d'une exception au consentement exprès, du moment que cette collecte est réalisée pour des raisons de sécurité et dans une optique d'identification en cas de pratiques illégales de certains internautes. Toutefois, il convient :
Sur le site de la CNIL, dont la seule fonction désormais semble être l'assistance à la mise en application du RGPD, il n'existe que 2 catégories de public :
Entre les deux, il n'y a personne. Les petit sites de particuliers ou d'association n'existent pas.
Le responsable des sites d'un ministère rejoint mon analyse quand je l'interroge sur les implications du RGPD sur notre site d'association :
"Tout ce que vous risqueriez, dans le pire des cas, c'est un rappel à l'ordre de la part de la CNIL, qui vous expliquerait alors où vous pêchez. Et encore, il faudrait au préalable qu'une plainte soit déposée par un membre du site."
Ce qui importe :
Mais comme nous le martèle Rick Falkvinge, militant des libertés numériques et fondateur du Parti Pirate suédois : La vie privée demeure de votre responsabilité. Depuis janvier, Framasoft traduit sur son blog les 21 billets de sa réflexion : 21 degrés de liberté. "Dans une série de 21 articles sur ce blog nous examinerons comment le droit à la vie privée, une liberté fondamentale, a complètement disparu quand on est passé à l’ère numérique. Sa dégradation n’est rien moins que catastrophique. Nous aborderons toute une série de domaines dans lesquels la vie privée a tout simplement disparu avec la transition vers le numérique, et où cela nous mène. Pour chacune de ces thématiques, nous examinerons la position des différentes juridictions et les tendances qui se dessinent. La motivation principale est claire — il n’est absolument pas déraisonnable de penser que nos enfants devraient avoir au moins les mêmes libertés fondamentales individuelles que celles dont jouissaient nos parents, et aujourd’hui ce n’est pas le cas. Pas du tout."
Voir là : https://framablog.org/2018/01/15/21-degres-de-liberte-01/
à lire aussi : Les textes officiels sur le site de la CNIL
Source(s) : Wikipedia, Le Hollandais Volant, BleepingComputer, Les Echos
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