Toujours sanctionné par l'embargo américain, Huawei n'est pas en mesure de proposer l'accès aux Google Mobile Services sur ses terminaux. Et selon un cadre de la marque, la situation ne changera pas, même si les USA levaient les sanctions.
Mise à jour du 31/01/2020
Huawei a tenu à apporter une précision supplémentaire en réponse à notre article : "Une version libre de droit du système d’exploitation et de l’écosystème Android reste notre préférence, cependant si nous ne pouvions pas continuer de l’utiliser, nous avons la capacité à développer nos propres système d’exploitation et écosystème"
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Huawei est sans doute allé trop loin pour faire machine arrière désormais : un cadre de la marque chinoise affirme ainsi que la marque ne souhaite plus réintégrer les services de Google dans ses terminaux, même si la levée de l'embargo américain était prononcée.
Cela fait des mois que la situation stagne : depuis la fin du mois de mai 2019, Huawei a été placée par décret sur la liste noire des sociétés chinoises avec lesquelles les marques américaines ne peuvent plus collaborer. Si quelques assouplissements ont eu lieu depuis, Huawei n'est plus en mesure d'utiliser la version d'Android de Google, ni ses services. Cela implique aucun accès au Play Store, Gmail, Maps et autres produits signés Google.
Si le marché asiatique est de toute façon peu intéressé par les services de Google, la marque règne sans partage sur l'Europe et le reste du monde, et Huawei a été déstabilisé par la situation.
Mais la marque s'est rapidement tournée vers Android AOSP, et lancé un plan d'investissement colossal pour attirer les éditeurs et développeurs sur sa propre plateforme : Huawei App Galerie.
La situation reste assez problématique pour les utilisateurs, et pourtant Huawei ne souhaiterait plus faire machine arrière : selon un cadre de la marque, le géant chinois a trop investi pour revenir sur les services de Google, et la situation a été vécue comme un élément déclencheur pour initialiser l'émancipation de la marque vis-à-vis des USA.
Huawei P30 Pro_35
Le Mate 30 Pro, premier smartphone de Huawei à sortir sans services Google
Huawei ne veut plus être dépendante de Google, et plus que cela, la marque souhaite désormais se poser en concurrence directe : Huawei pourrait ainsi proposer ses propres services à tout un ensemble d'autres marques asiatiques pour doper l'adoption de ses outils.
Même si l'embargo américain vient à être levé, rien n'indique qu'une nouvelle sanction n'interviendra pas d'ici 1 an ou même plus rapidement et Huawei ne souhaite plus être suspendue aux décisions politiques de la sorte.
La marque reste réaliste et s'attend à une baisse des parts de marché sur l'année : la gamme P40 ne proposera pas les GSM, et il faudra du temps aux utilisateurs et beaucoup de communication pour faire valoir les alternatives de la marque.
Après avoir tenté de garder la face suite à l'embargo américain, Huawei change de position et renoncerait à remplacer Android.
Joy Tan, un des dirigeants de Huawei a récemment pris la parole pour annoncer que la marque ne cherchait plus à développer son propre OS. HongMeng OS, Ark OS, Harmony OS, voilà les différents plans B annoncés avec fierté par Huawei ces derniers mois pour tenter de sauver la face suite aux sanctions américaines, et pourtant la confiance affichée au lendemain de l'embargo américain n'est désormais plus de rigueur.
Huawei a ainsi confirmé souhaiter continuer à utiliser Android dans ses terminaux, qu'il s'agisse de la version Open Source ou de celle de Google. La marque a par ailleurs confirmé ne pas pouvoir utiliser les services qui aident les applications à se lancer sur la plateforme, en clair le Play Store Google.
On sait que Trump a récemment levé une partie de l'embargo qui pèse sur Huawei, permettant à certaines entreprises américaines de renouer des liens commerciaux avec la marque. Néanmoins, on ne sait toujours pas si Google est concerné par cette levée des sanctions.
Huawei n'a actuellement plus aucun nouveau smartphone disposant de licence Android. Après plusieurs dérogations permettant d'enregistrer quelques appareils auprès de Google, on a vu le Mate 30 se dévoiler sans Play Store, puis une tentative de faire passer un Honor 20 Pro pour un Huawei Nova 5T avec les services Google... Mais la situation ne peut pas durer au-delà, et Huawei se voit contraint de faire des choix.
L'abandon des différents OS mis en avant par la marque est simple : l'adoption d'un OS différent sur le marché international prend du temps et les ventes de la marque risquent d'en souffrir. Par ailleurs, les tentatives de différents OS par le passé se sont soldées par des échecs dans les marchés sur lesquels Android et iOS sont parfaitement ancrés.
Désormais, tout le travail de Huawei se concentre donc à développer des solutions de remplacement des services principaux de Google : Gmail, Maps, Play Store... Le marché applicatif de la marque, App Gallery s'étoffe ainsi de nouvelles applications chaque jour, dopé par un programme d'investissement important de la part de Huawei et d'une collaboration renforcée avec les développeurs.
Huawei devrait présenter EMUI 10 sous Android 10 Q le 9 aout 2019 prochain et ce malgré les sanctions américaines qui pèsent encore sur la marque.
Huawei l'avait annoncé avec la publication d'une première liste de terminaux prochainement portés vers Android 10 Q : la marque a travaillé de concert avec Google pour accélérer l'adoption du tout dernier OS sur ses plateformes.
L'objectif est simple : diffuser Android 10 via sa propre surcouche EMUI 10 le plus rapidement possible, avant l'expiration de la licence Android du constructeur fixée au 19 aout prochain.
Même si l'on fait état de réchauffement dans les relations entre les USA et la Chine concernant Huawei, pour l'instant la marque attend toujours le feu vert de Washington pour compter de nouveau sur Android. La marque a donc annoncé un événement qui se tiendra du 9 au 11 aout prochain à Songshan Lake dans la ville de Dongguan en Chine.
Wang Chenglung devrait ainsi présenter l'ensemble des nouveautés d'Android 10 et d'EMUI 10. Pour Huawei, il s'agira de rassurer les utilisateurs et les investisseurs en assurant le portage d'Android sur les smartphones actuels. Pour la suite, rien n'est encore défini et les USA pourraient attendre le dernier moment pour revalider la licence Android de Huawei.
Reste que selon plusieurs cabinets d'expertise, la sortie de l'OS maison de Huawei pourrait se présenter comme une opportunité pour la marque de récupérer la main sur le matériel et le logiciel. Il est désormais établi que Huawei aurait d'ailleurs toutes ses chances de séduire le public et de venir concurrencer Google sur son propre terrain avec des pertes colossales estimées pour l'américain à moyen terme.
Alors que tout le monde évoque la bascule de Huawei vers Android AOSP, voilà qu'une rumeur évoque le choix d'Aurora, un OS russe méconnu en Europe.
Huawei doit trouver des solutions suite à son placement sur la liste noire des sociétés avec lesquelles les marques américaines doivent stopper leurs activités commerciales. La marque s'est vu retirer sa licence Android et doit ainsi opter pour un autre système à destination de ses smartphones.
Jusqu'ici, nous évoquions un "plan B" développé depuis près de 7 ans déjà autour d'Android AOSP (Open Source Project), soit une base Android nue sans les outils de Google.
Aurora OS
Mais une rumeur évoque désormais la possibilité pour Huawei de préférer Aurora, un OS russe. C'est le journal russe The Bell qui a lancé l'idée, évoquant le fait que Guo Ping, directeur de Huawei s'était récemment entretenu avec Konstantin Noskov, ministre des télécoms russe.
Si Aurora ne vous parle pas vraiment, il était autrefois connu sous le nom de Sailfish OS et est basé sur Linux. L'avantage d'Aurora, c'est sa capacité à lancer des applications Android et d'avoir également le soutien du gouvernement russe qui aide à son développement.
Reste qu'à se rapprocher de la Russie, Huawei pourrait jouer un jeu dangereux et confirmer les accusations d'espionnage organisé au fil de ses dispositifs qui sont à l'origine de son bannissement des USA...
La révocation de la licence Android de Huawei n'était pas véritablement une surprise pour la marque chinoise qui se préparait à une situation de ce genre depuis plusieurs années déjà.
Selon le South China Morning, Ren Zhengfei, le fondateur du groupe Huawei aurait déjà tenu une réunion à huis clos en 2012 visant à préparer sa société à remplacer l'écosystème Android. Cela ferait donc déjà 7 ans que Huawei anticipait la fin des accords avec Google et l'exploitation d'Android sur ses terminaux.
Huawei P30 Pro 08
En 2012, le spectre de la révocation de la licence d'Android inquiétait déjà la marque, qui a donc étudié la question tout en profitant du confort apporté par Android au fil des années jusqu'à maintenant. Cela fait donc 7 ans qu'une version alternative d'Android est en développement dans les bureaux de Huawei, qui aurait également fait de même avec Windows.
Pour ne pas trop s'éloigner des applications favorites des utilisateurs et pour plus de commodité, Huawei est resté focalisé sur la branche open source d'Android. Si la marque n'avait pas développé ce plan B au fil des années, il aurait été improbable de voir Huawei sortir son propre OS aussi rapidement .
D'ailleurs, la marque est plutôt réactive puisque selon ChinaDaily, Huawei aurait déjà produit plus d'un million de smartphones dotés de HongMeng OS.
Google envisagerait de faire payer Android aux constructeurs de smartphones en Europe.
(CCM) — A compter du 1er février 2019, Google devrait demander aux fabricants de smartphones et tablettes de payer pour installer Android sur leurs appareils. C'est la réponse du géant américain aux injonctions de la Commission Européenne qui lui reproche d'abuser de sa position dominante sur le marché de l'Internet mobile.
Les documents internes que The Verge (lien en anglais) s'est procurés détaillent les tarifs applicables dès février prochain. La licence d'Android pourrait coûter jusqu'à 40 $ par smartphone, pour un modèle haut de gamme vendu en Europe. Pour les modèles d'entrée de gamme, la licence ne serait que de 2,5 $. Entre ces deux extrêmes, Google fait varier la facture selon la qualité de l'écran du smartphone ou de la tablette tactile (exprimée en ppp, ou taux de pixel par pouce).
Bien entendu, cette tarification ne concernera que les ventes de nouveaux appareils. Il n'est pas question à ce stade de faire payer les utilisateurs actuels d'Android. Mais pour Google, ce changement de politique tarifaire marque un véritable tournant. Jusqu'à présent, le géant américain avait misé sur la gratuité de son OS mobile pour en faire une référence sur le marché. Son modèle reposait alors sur l'utilisation liée d'Android, de Google Search, de Google Chrome et de ses autres applis mobiles, très rémunératrices.
C'est cette combinaison que la Commission Européenne a dénoncé. Désormais, Google a l'obligation de séparer l'utilisation de son système d'exploitation Android et celle de ces autres applications (recherche, navigateur, cartographie...). Reste à voir comment les marques de téléphone répercuteront le coût de cette licence Android dans les prix de vente de leurs appareils.
Lorsqu’on s’en sert intensivement au quotidien, un smartphone Android peut finir par révéler quelques faiblesses.
Découvrez dans ce billet comment venir à bout des plus fréquentes d’entre elles.
Aussi efficace et agréable à utiliser qu’il soit, le système mobile Android de Google n’est pas à l’abri des petits tracas et de quelques imperfections.
Ceux-ci peuvent être causés par des bugs venant de Google ou par de mauvaises manipulations de son utilisateur.
Même s’ils sont rarement graves, ces pépins sont susceptibles de vous gâcher la vie.
Ce petit guide n’a donc qu’un seul objectif : préservez ces cheveux que vous auriez fini, autrement, par vous arracher !
Cet article a pour unique sujet d'expliquer comment faire autrement qu'avec Google (ses applications et ses services) sur Android. Les raisons potentielles pour ne pas utiliser Google sont multiples