Free diffuse une mise à jour pour le Freebox Delta Server. Elle corrige essentiellement plusieurs problèmes.
Ce n'est pas la première mise à jour de maintenance du Freebox Delta Server à proprement parler, mais c'est la première à être signaler par un billet de blog des développeurs Freebox. La raison est qu'elle corrige des soucis qui avaient fait largement réagir.
Une correction concerne ainsi l'Internet hybride présenté comme l'intégration de la technologie 4G et l'agrégation avec le xDSL afin d'obtenir le meilleur débit possible sur une ligne de cuivre. Il s'agit essentiellement d'une répartition de charge (sur laquelle l'utilisateur n'a pas la main) pour une amélioration de la bande passante le cas échéant.
Selon les notes de version, un problème corrigé empêchait l'agrégation 4G de se déclencher quand le débit DSL était trop faible, tandis qu'un autre rendait impossible la connexion au serveur avec la 4G activée.
Un autre bug était en rapport avec l'activation du mode Bridge qui ne fonctionnait pas correctement pour le Freebox Delta Server en FTTH. Un tel mode permet une utilisation comme un modem, sans routeur.
Freebox-Delta-Server
Outre les corrections, il est en outre mentionné une amélioration avec le support du mode 160 Mhz sur le Wi-Fi. La mise à jour est estampillée 4.0.4 et sera appliquée après redémarrage.
Les corrections citées :
Agrégation 4G ne se déclenche pas quand le débit DSL est trop faible
Accès externe non fonctionnel si agrégation activé
Mode Bridge sur Delta (FTTH) ne fonctionne pas correctement
VPN client non fonctionnel sur le service Téléchargement
Certificat OpenVPN server renouvelé à chaque redémarrage du serveur Delta
Etat du signal LTE rapporté erroné et états incohérents
Module absent détecté dans slot
Pas de détection du pont ou ampoules HUE
Somfy RTS
Perte synchro SOMFY RTS
Freebox et Somfy / IO / Tahoma
Entre les bugs en série, les tarifs confus et les retards de livraison, la sortie de la nouvelle Freebox a été assez mouvementée. Mais les choses s'améliorent.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'accouchent de la nouvelle Freebox – nom de code V7, nom officiel Delta – ne n'est pas déroulé sans douleur. Attendue depuis des années, retardée à de multiples reprises, elle a finalement été présentée le 4 décembre dernier avec la promesse d'être au pied du sapin. Las, si la nouvelle box haut de gamme de Free a agréablement surpris par ses caractéristiques techniques, elle a très vite suscité des critiques, notamment en raison de son tarif, à la fois confus et élevé (voir actualité).
Le fait de devoir non seulement acheter la boîtier Player – signé Devialet – mais aussi s'acquitter de frais de mise en service et de migrations – pour les anciens abonnés – a immédiatement engendré la grogne de nombreux utilisateurs, et rapidement attiré les foudres de l'UFC-Que Choisir (voir actualité), qui a sommé Free de revoir sa politique tarifaire. Avec des signes évidents de panique, l'opérateur a heureusement rectifié le tir assez rapidement en revoyant son offre avec des tarifs plus clairs et allégés, grâce à des options (voir actualité). Tout en proposant une formule sans Player, la Delta S, pour répondre à la demande de clients déjà équipés d'un boîtier multimédia (voir actualité).
Pour autant, les premiers utilisateurs de la Freebox Delta ont eu droit à quelques mauvaises surprises, avec des dysfonctionnements parfois gênants (voir actualité). Pire, les anciens abonnés qui avaient choisi de migrer en troquant leur "vieille" Freebox contre la nouvelle ont visiblement été servis bien après les nouveaux clients, fraîchement appâtés. Y compris ceux qui avaient passé commande dès le premier jour ! Certains n'avaient toujours rien reçu la semaine dernière, un mois après le lancement. Face à ce manque de réactivité et de reconnaissance de fidélité, une pétition a même été mise en ligne sur le site Change-org. Là encore, Free, qui pratiquait l'autruche durant cette période délicate, a fini par envoyer un mail d'excuses à ces fidèles clients, expliquant que le retard était du à une demande supérieure aux prévisions, et surtout, indiquant que les frais de migration seraient offerts aux lésés. Un geste qui semble avoir calmé les esprits.
Dans le même temps, on a commencé à voir apparaître sur des sites spécialisés comme LeBonCoin des annonces proposant des boîtiers Devialet d'occasion "quasi neufs". Et pour cause : elles émanent d'abonnés de la première heure, déjà équipés d'un système multimédia de qualité, qui avaient passé commande avant la disponibilité de l'offre Delta S sans player, et qui se retrouvaient donc avec du matériel en doublon. Avec des prix variant entre 350 et 500 euros – contre 480 euros pour le modèle neuf –, pas certain que ces boîtiers trouvent preneur, d'autant que rien n'est prévu pour la garantie et que certains services liés à la ligne ne fonctionnent pas ailleurs que chez l'abonné initial...
Mais la période de trouble semble toucher à sa fin, et les problèmes commencent à se régler. Ainsi, Free vient de publier une première mise à jour "majeure" pour la Freebox Delta, qui corrige de nombreux bugs de jeunesse concernant aussi bien la fameuse agrégation ADSL-4G que le Wi-Fi ou les objets connectés (voir la liste complète et détaillée sur le site des développeurs de Free).
Par ailleurs, signalons que le site Univers Freebox a lancé un site dédié à la Freebox Delta pour regrouper toutes les infos et les astuces liées à cette box résolument différente. De quoi soutenir activement les pionniers.
La Freebox Delta n'a visiblement pas fini de faire parler d'elle... Outre son tarif largement critiqué tout comme la communication malhabile de Free lors de sa présentation, la box affiche des problèmes dans l'agrégation ADSL/4G.
La Freebox Delta propose une fonctionnalité à même de séduire une grande partie des utilisateurs. Il s'agit de la première box à intégrer directement une box 4G proposant de l'agrégation ADSL/4G automatique.
En clair, si un utilisateur se trouve dans une zone couverte uniquement en ADSL mais que sa connexion est moins performante que le débit qu'il peut obtenir via le réseau 4G, la box combine automatiquement les deux technologies pour doper sa bande passante, on peut ainsi passer de 20 à 200 Mbit/s sans avoir la fibre. Voilà pour la théorie, malheureusement dans la pratique, la Freebox Delta pénalise plutôt les utilisateurs...
Dans la pratique, Free impose quelques limites : 250 Go en 4G si le réseau sature, et pas de diffusion en 4G pour la TV ou Netflix...
Mais les problèmes vont bien au-delà... Il apparait ainsi que les utilisateurs qui ont opté pour l'agrégation subissent en réalité des déconnexions intempestives. Chaque déconnexion implique la désactivation manuelle de la 4G pour permettre de récupérer un accès à Internet.
Chez les utilisateurs qui n'ont pas de déconnexion, le gain de débit n'est pas présent. Certains indiquent ainsi ne pas avoir constaté d'évolution de leur débit via l'agrégation alors qu'ils profitent d'une connexion en 4G sur leur smartphone 3 à 4 fois supérieure en débit.
Ce qu'il faut savoir, c'est que Free ne compte pas permettre la bascule totale vers la 4G et que le recours à la 4G n'intervient que pour appuyer l'ADSL quand ce dernier se retrouve surchargé. Tant qu'un pic n'est pas enregistré au niveau des connexions ADSL du DSLAM, le relais vers la 4G n'est pas activé... En clair, certains utilisateurs pourraient ne jamais profiter de l'agrégation 4G si Free conserve ce mode de fonctionnement, ce qui a de quoi nous faire un peu plus grincer des dents face à une annonce pleine de promesses finalement à nouveau non tenues.
Quelques jours après avoir reçu leur nouvelle Freebox, des utilisateurs commencent déjà à signaler quelques dysfonctionnements.
Il fallait s'y attendre. L'arrivée effective de la nouvelle Freebox s'accompagne de quelques bugs que les premiers utilisateurs signalent à l'opérateur : des petits défauts de jeunesse qui, espérons-le, seront rapidement corrigés, mais qui engendrent bien évidemment des déceptions.
Parmi les problèmes identifiés, plusieurs concerne le fameux boitier Player Devialet. Certains utilisateurs se plaignent ainsi d'un défaut constaté sur le bouton d'activation des microphones intégrés, qui se bloque sans raison, parfois après une seule utilisation, interdisant l'emploi de l'assistant vocal. Probablement un faux contact, comme le supposent quelques spécialistes. Par ailleurs, le lecteur multimédia intégré au Player ne gérerait pas tous les formats attendus : les fichiers UHD ne seraient pas acceptés, tout comme les supports de stockage formatés en ExFat, un système de fichiers pourtant compatibles Windows et macOS... D'autres utilisateurs signalent aussi des blocages de les télécommandes, des plantages de la télévision lors d’un changement rapide de chaînes ou encore l'impossibilité de programmer un enregistrement. Des petits soucis logiciels qui devraient trouver prochainement une solution via une mise à jour.
D'autres soucis concernent le boîtier Server, et plus particulièrement la fameuse fonction d'agrégation DSL/4G. Largement mise en avant par l'opérateur lors de la présentation de la Freebox Delta, cette technique est censée associer le DSL classique (ADSL ou VDSL) à la 4G pour augmenter le débit (jusqu'à 200 Mbit/s en descendant, en théorie) dans certaines zones (et avec une limite de 250 Go de données consommées par mois en 4G). Las, de nombreux utilisateurs se plaignent de déconnexions intempestives et aléatoires qui les obligent à désactiver la 4G pour retrouver un accès à Internet en DSL. Certains soulignent en outre que l'agrégation n'apportent rien en termes de débit, même quand la connexion en 4G est excellente. Fâcheux, et sans doute moins facile à résoudre que les problèmes purement logiciels...
Encore une fois, tous ces petits défauts de jeunesse devraient être réglés assez rapidement - il est d'ailleurs possible de suivre l'état des remontées d'utilisateurs sur une page dédiée. Mais ils entachent un lancement tardif et douloureux, marqué par quelques erreurs de communication déjà soulignés par l'association UFC-Que Choisir, qui avait demandé à Free de revoir la présentation de ses offres (voir actualité).