Tu as faim ? J’ai une pomme. Partageons là. Du coup, je n’ai mangé qu’une demi-pomme. Mais j’ai gagné ton amitié. Tu as une idée ? Partageons là. Du coup, nous voilà toi et moi avec une idée. Mieux encore : ton idée vient de m’en susciter une autre que je te repartage, en retour. Pour te permettre d’en trouver une troisième peut-être.
Une pomme est un bien rival. Cette notion désigne un bien dont la consommation par une personne empêche la consommation par d’autres. Ce qui relève de l’information ne l’est donc pas ; du coup, partager de l’information n’appauvrit pas … Sauf si on considère que l’autre en profite ? Peut-être … même pas. Découvrons cette histoire.
Il était une fois, ah non : il était deux fois.
Il était une première fois, bien avant l’informatique, l’idée de rétribuer qui contribue au perfectionnement du métier à tisser, dans le Lyon du XVIIIe siècle. Les corporations de marchands et la municipalité choisirent de récompenser qui adapte un nouveau système à un grand nombre de métiers à tisser. Cette politique d’innovation économique ouverte basée sur une stratégie gagnante-gagnante de partage des innovations technologiques (travailler ensemble plutôt que de tenter de cacher son savoir et de tuer les autres pour finir par mourir dans un désert économique) a permis à Lyon, devant Nottingham par exemple, de devenir leader sur ce secteur.
Pour le fameux métier à tisser de Jacquard, d’aucuns y voient un génie, d’autres de dire qu’il n’a rien inventé. Les deux ont tort et raison. Joseph Marie Charles dit Jacquard n’est pas un inventeur, c’est un intégrateur. Basile Bouchon a créé une machine à tisser à aiguille, Jean-Baptiste Falcon a complété la machine avec un système de carte perforée pour bénéficier d’un programme des gestes à mécaniser, et Jacques Vaucanson, a mis au point les cylindres automatiques pour soulager les utilisateurs en leur évitant d’avoir à faire tout cela à la main. Le métier de Jacquard est un aboutissement. C’est le fait que toutes ces innovations furent partagées publiquement qui permit de dépasser le monde anglo-saxon empêtré dans un système de protections avec des brevets, sur ce secteur économique.
Et il était une autre fois l’informatique.
L’informatique est une science et depuis toujours les connaissances scientifiques se partagent, se visitent et se revisitent pour pouvoir les vérifier, les confronter, les critiquer, les dépasser. À de rares exceptions près, les scientifiques qui ont travaillé isolément, dans le plus grand secret, sont restés … stérilement isolés. La science n’avance plus que collectivement et il est important de toujours se battre pour mettre en avant ces valeurs d’une science ouverte. Au début de l’informatique, les algorithmes se partageaient comme les équations mathématiques, avec des communautés de développeurs qui s’entraidaient. Et puis, avec la découverte du potentiel commercial des logiciels et sous l’influence notamment de Bill Gates, la notion de “copyright” s’est imposée en 1976, faisant du logiciel un possible bien propriétaire, en lien avec l’émergence d’un secteur d’activités nouveau et très vite florissant, au moment de l’avènement de l’informatique grand public qui est devenu omniprésente. Mais cette réglementation engendrera tellement de contraintes que 45 ans plus tard, même Microsoft s’investit de plus en plus dans le logiciel libre. L’intérêt réel de grandes firmes comme IBM ou Microsoft dans ce nouveau type de partage de connaissances marque un tournant.
Quel intérêt à une telle démarche ?
On peut invoquer de multiples raisons : pour que les personnes qui travaillent sur des projets parfois gigantesques puissent s’entraider, pour que l’on puisse étudier un logiciel complexe dont le fonctionnement doit rester transparent (par exemple pour mettre en place un système de vote numérique), pour que économiquement on crée des “biens communs” qui puissent permettre au plus grand nombre de développer ce dont il ou elle a besoin, et faire des économies d’échelle, comme par exemple lorsqu’il s’agit de corriger des bugs.
Un logiciel libre garantit quatre libertés fondamentales :
– utiliser le logiciel
– copier le logiciel
– étudier le logiciel
– modifier le logiciel et redistribuer les versions modifiées.
Et si cette démarche d’ouverture ne se limitait pas au logiciel ? Et si comme Wikipédia qui a permis de “libérer” les connaissances encyclopédiques humaines, qui avaient été enfermées sous forme de bien marchand, on faisait en sorte de s’organiser de manière collégiale, en privilégiant l’entraide et le partage pour d’autres grandes créations humaines ?
Smart Upscaler est une application en ligne gratuite qui permet d'agrandir et d'améliorer les images sans perte de qualité. Vous avez la possibilité d'agrandir vos images dans un taille 2 fois plus grande ou 4 fois plus grande, le tout sans inscription.
Pour ce faire, Smart Upscaler s'appuie sur la technologie : une intelligence artificielle (IA) analyse les images pour les agrandir sans distorsion ou flou.
L'utilisation de Smart Upscaler est très simple : il suffit de glisser-déposer l'image vers le site Web pour lancer l'opération (sur Firefox ça peut ne pas marcher, il fautalors utiliser l'option “Parcourir”). Ensuite, vous pouvez comparer l'image originale avec celle agrandie avant le téléchargement, puis choisir la taille d'agrandissement : par 2 ou par 4.
Les formats pris en charge sont les formats JPG et PNG. La taille maximale des fichiers à traiter est limitée à 5 Mo, l'image sera agrandie par défaut au double de la taille, mais peut être agrandie jusqu'à quatre fois selon votre choix.
Question sécurité, les images envoyées sur Smart Upscaler sont supprimées dès que le traitement est terminé. Elles ne sont pas utilisées ni partagées de quelque manière que ce soit.
À l'instar du célèbre bug de l'an 2000 pour les ordinateurs, le système de positionnement américain GPS pourrait cesser de fonctionner le 6 avril prochain à cause d'un problème de dates. Voici comment l'éviter.
Une faiblesse du système de positionnement américain GPS risque d'empêcher bon nombre d'appareils GPS de fonctionner correctement après le 6 avril prochain. C'est ce qu'a découvert The Register, et la cause du dysfonctionnement est un compteur système indiquant la semaine qui arrive à sa limite et qui sera automatiquement réinitialisé. Le problème est similaire au fameux bug de l'an 2000.
Afin de calculer correctement la position, les systèmes de navigation doivent connaître la date. Lors des échanges, le système GPS communique la semaine en cours dans une variable de 10 bits. Cela signifie que cette variable peut prendre 2¹⁰ valeurs, autrement dit, compter de 0 à 1.023. Après 1.023 semaines, soit près de 20 ans, le compteur repasse à zéro et continue de compter. Le compteur a commencé en 1980 pour la première fois, puis a été remis à zéro en 1999. La prochaine réinitialisation arrivera le 6 avril 2019.
Une mise à jour est nécessaire
Le seul moyen pour les appareils plus anciens de retrouver la bonne date sera d'effectuer une mise à jour système. Cela concerne principalement les appareils fabriqués avant 2010, les plus récents ne devraient pas poser de problème si les fabricants ont bien suivi les normes. Cependant, certains d'entre eux ont contourné la difficulté en changeant la date de début, et donc certains appareils pourraient passer cette date sans encombre mais causer le même souci dans quelques années.
Ce problème ne devrait plus se rencontrer à l'avenir pour les nouveaux appareils. Le système intègre désormais de nouveaux formats de message CNAV et MNAV qui utilisent une variable 13 bits. Il devrait donc être valable pendant plus de 150 ans.
Pour créer une petite publication que vous diffuserez dans une association ou au sein d’un club par exemple, les outils de mise en pages de Word ne suffisent pas. En revanche, l’application gratuite Scribus offre toutes les fonctions d’un logiciel de PAO professionnel.
Word permet de composer des documents avec des textes et des images. Mais le traitement de texte de la suite Office ne peut rivaliser avec les logiciels spécialisés dans la mise en pages.
Inutile pourtant d’acheter InDcsign ou QuarkXPress, les références du genre. Profitez plutôt de Scribus : il est gratuit et disponible pour Mac, Windows ou Linux.
Comme avec tout bon outil de PAO (publication assistée par ordinateur), les éléments placés sur le document (colonnes de texte, images, titres…) peuvent être ajustés et personnalisés dans les moindres détails. Malgré une interface un peu vieillotte, Scribus sera à la hauteur de vos exigences si vous domptez ses outils et sa logique.
Extension navigateur Firefox et assimilés (Cyberfox, Palemoon, SeaMonkey) pour le protocole FTP. Équivalent Filezilla
Omeka est un logiciel conçu principalement en PHP ce qui lui permet une modification et une évolution presque sans limites. À l'heure actuelle, Omeka est capable de gérer plus d'un million d'exemplaires, la principale limite sera celle de votre serveur. En gérant votre collection avec Omeka vous avez donc la certitude que vous pourrez continuer à l'utiliser même si votre collection venait à augmenter de façon importante en peu de temps.
Fait pour les collections diversifiées
Khartis est un outil simple de créations de cartes thématiques. Projections paramétrables - géoréférencement automatique. Un projet open source de Sciences Po - Atelier de cartographie