e pourrait bien être l'une des plus grandes révélations historiques de ces dernières années. La révélation au mieux d'un mensonge, au pire d'une imposture. C'est à lire ce vendredi dans Le Figaro qui consacre une double page à ces chercheurs en histoire qui viennent de retrouver par hasard à Londres un manuscrit que l'on cherchait depuis deux siècles. Le manuscrit du Mémorial de Sainte-Hélène, les mémoires de Napoléon, qu'il avait dicté à son secrétaire.
Que révèle ce manuscrit ? La plupart des grandes citations attribuées à Napoléon ne sont sans doute jamais sorties de sa bouche. Il y a en effet d'énormes différences entre ce manuscrit et la version imprimée du Mémorial de Sainte-Hélène. La plus célèbre : "Quel roman pourtant que ma vie" ne figure pas dans le manuscrit. "Je suis le messie de la révolution" ne figure pas non plus dans le manuscrit. Pas plus que "j'ai voulu être le régénérateur de l'Europe". Autant de citations qui ont contribué à bâtir la légende napoléonienne.
Son secrétaire a-t-il pris des libertés avec la vérité pour redorer le blason de Napoléon ? Les propos qui lui sont attribués sont-ils totalement inventés ? C’est la nouvelle énigme face à laquelle se trouvent aujourd'hui les historiens.