L’étude, commandée par l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT), relève deux anomalies.
Elle conclut que la nouvelle formule contient moins de Lévothyroxine que les spécifications en vigueur: "Les patients se trouvent sous-dosés en hormones thyroïdiennes, nous avons observé de façon conséquente des réveils de cancers endormis depuis des années", écrit l’étude.
Deuxième constat: la présence de Dextrothyroxine qui ne figure pas, selon l’association, dans la liste des composants du médicament.
Cette substance de synthèse, non commercialisée en France, a été retirée de la vente aux États-Unis en raison d’effets secondaires semblables à ceux rencontrés parles malades de la thyroïde (maux de tête, crampes, vertiges, perte de cheveux...).
Les résultats ont été transmis à la juge d’instruction du pôle santé de Marseille chargée du dossier.
L’association en appelle à l’Agence nationale de sécurité du médicament(ANSM) et estime que "la sécurité sanitaire ne permet pas d’attendre l’issue de l’instruction pénale pour agir".