NDLR : Ya pas que Kat qui se pointe avec son thermos quand elle est invitée. Peut-on dire que je suis en bonne compagnie ???
Le Kremlin a donné une explication, mais celles des internautes sont bien plus drôles.
INTERNATIONAL - Peur d’être empoisonné ou simple lubie d’un amateur de thé? Le président russe Vladimir Poutine a apporté sa propre tasse vendredi 28 juin au dîner clôturant la première journée du G20, provoquant les interrogations des internautes au point de faire réagir le porte-parole du Kremlin.
Vendredi soir, au dîner des chefs d’Etat qui clôturait la première journée du G20, le président russe a été immortalisé en train de boire dans son propre verre, une tasse isotherme blanc, tandis que les dirigeants attablés autour de lui avaient de plus classiques verres à pied.
Les images de télévision montrent notamment Vladimir Poutine trinquer à distance avec son homologue américain Donald Trump, chacun étant assis de part et d’autre de l’hôte du G20, le Premier ministre japonais Shinzo Abe.
L’image a immédiatement fait le tour des réseaux sociaux, certains internautes se demandant plus ou moins sérieusement si le président russe n’avait pas peur d’être empoisonné.
At #G20 summit in #Osaka, #Japan, #Russia’s President #Putin was seen drinking from his own protected cup - while other world leaders drank from glasses provided by the hosts.
Is Putin afraid of being poisoned?... pic.twitter.com/HTbOhrYeoH
— Alex Kokcharov (@AlexKokcharov) June 28, 2019
If you'd seen what I've seen, you'd bring your own cup too. pic.twitter.com/3FPLcmR7f1
— Darth Putin (@DarthPutinKGB) June 28, 2019
“Si vous aviez vu ce que j’ai vu, vous apporteriez votre propre tasse aussi”, a commenté sur Twitter le compte parodique anglophone @DarthPutinKGB, référence aux accusations d’empoisonnement d’ex-agents secrets ou d’opposants dont a été plusieurs fois accusée la Russie ces dernières années, des accusations qui ont été réfutées par Moscou.
L’image n’est toutefois pas inédite: la tasse dans lequel Vlaidmir Poutine buvait au G20, blanc et frappée des armoiries de la Russie, ressemble beaucoup à celle que le président russe avait la semaine dernière lors de son émission annuelle “Ligne directe” à la télévision russe.
Le Kremlin a de son côté rapidement désamorcé la polémique. “C’est parce qu’il boit du thé en permanence avec ce thermos”, a expliqué son porte-parole, Dmitri Peskov.
Une tasse de thé contient jusqu'à 70 mg de caféine, un excitant qui va à l'encontre de ses vertus antistress. Des chercheurs viennent de découvrir une nouvelle variété naturellement dépourvue de caféine et qui possède en plus de nouveaux composés bénéfiques pour la santé. Un futur succès commercial, estiment ses découvreurs.
Après l'eau, le thé est la deuxième boisson la plus bue dans le monde : 5,5 millions de tonnes de thé sont consommées chaque année dans le monde, d'après la FAO, un marché qui croît de 4,5 % par an. Grâce à ses nombreux bénéfices santé présumés, le thé connaît en effet un succès grandissant. Le thé noir est, par exemple, réputé diminuer le risque de maladie cardiovasculaire et le thé vert est associé à la prévention du cancer et à un moindre stockage de graisses. Pourtant, cette boisson censée rendre zen renferme aussi de la théine, qui est en fait la même molécule que la caféine et qui empêche de dormir. Les feuilles de thé contiennent ainsi 1 % à 6 % de théine. Même si dans une tasse (170 ml), la quantité est généralement moindre que pour le café (entre 20 et 70 mg de caféine, contre 50 à 115 mg pour le café), l'effet excitant se fait tout de même sentir chez certains consommateurs.
À l'instar du café, les fabricants commercialisent donc du thé décaféiné ; cela représente par exemple 18 % des ventes aux États-unis. Le problème, c'est que les procédés chimiques utilisés pour la décaféination (solvants chimiques ou CO2 supercritique), outre le fait qu'ils sont coûteux, détruisent en même temps une bonne partie des polyphénols et du goût. C'est dire si la découverte des chercheurs chinois va intéresser les industriels. Liang Chen et ses collègues de l'Académie chinoise des sciences agricoles (CAAS) viennent de découvrir une rare espèce de thé dans la province du Fujian, située sur la côte de la mer de Chine méridionale. Cultivé uniquement dans une zone de montagne restreinte entre 700 mètres et 1.000 mètres d'altitude, ce thé baptisé hongyacha (HYC) était en réalité déjà connu des populations locales, mais comme il est très rare, il n'avait pas encore été étudié par les scientifiques.
Le thé hongyacha est naturellement dépourvu de caféine et n’a donc pas d’effet excitant comme le café ou le >thé classique.
En analysant sa composition chimique, les chercheurs n'y ont détecté ni caféine ni cis-catéchine, les deux alcaloïdes et catéchines dominants dans les variétés de thé habituelles. Cette étrangeté proviendrait de la mutation d'un gène codant pour une enzyme synthétisant la caféine, qui est donc désactivée dans le hongyacha. À l'inverse, ce thé contient de la théobromine, de la gallocatéchine et de la gallocatéchine gallate, des flavonoïdes absents des variétés classiques cultivées mais aux propriétés santé potentiellement très intéressantes. La théobromine est par exemple une substance que l'on trouve dans le chocolat et le guarana, réputée pour ses effets antidéprime. « Ce thé pourrait rapidement devenir une boisson très populaire du fait de ses bénéfices santé », se réjouit Liang Chen.
En attendant, vous pouvez toujours utiliser cette astuce pour « décaféiner » votre thé habituel : faites infuser pendant 20 secondes, jetez l'eau chaude, puis réinfusez ensuite. L'essentiel de la caféine est en effet libéré au début, contrairement aux tanins qui sont eux libérés plus lentement. Ou tournez-vous vers la tisane, les infusions et le rooibos.