La Ford Capri 1975 de Francis
par Gaëtan Mangin 1er octobre 2023
L’urgence écologique nous impose désormais de repenser nos mobilités, seul secteur pour lequel les émissions n’ont jamais cessé de croître. Depuis plusieurs années, les pouvoirs publics multiplient les directives qui enjoignent les citoyens à abandonner leurs voitures thermiques pour des véhicules électriques. En témoignent les récentes annonces du gouvernement qui entend généraliser leur possession par des subventions massives permettant à de nombreux ménages de s’équiper pour une centaine d’euros par mois.
Un certain nombre de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), qui consistent à restreindre l’accès aux véhicules qui dépassent un certain seuil d’émission de gaz polluants, ont ainsi été instaurées dans quelques métropoles : Paris, Lyon ou Grenoble par exemple. Avec la loi « climat et résilience » adoptée en 2021, l’ensemble des agglomérations de plus de 150 000 habitants seront concernées d’ici 2024.
De fait, dans ces zones, seules les voitures qui répondent à des normes écologiques très récentes (majoritairement électriques ou hybrides) seront autorisées à circuler. Nous assistons dès lors à une épuration de grande ampleur du parc automobile, qui traduit une conception pour le moins enchantée des mobilités électriques présentées comme salvatrices. Cette vision fait reposer le problème de la pollution de l’air sur les usagers de voitures qui, parce que trop anciennes, ne répondent plus aux exigences actuelles en termes d’émissions polluantes, soit celles disposant d’un moteur thermique et construites avant les années 2010.
Notre thèse de doctorat en sociologie menée entre 2017 et 2022, qui se donne pour ambition de comprendre la possession et l’usage d’une voiture de plus de 20 ans à l’époque contemporaine, révèle pourtant que les impératifs de durabilité ne sont pas étrangers à de telles mobilités. Dans la quarantaine d’entretiens réalisés, l’analyse de la presse spécialisée, mais aussi les moments plus informels de bricolage et de discussion dans des garages ou en rassemblements de passionnés d’automobiles qui ont constitué les terrains de cette thèse, il devient même possible d’entrevoir, chez certains usagers, qu’ils soient urbains ou ruraux, des engagements forts en faveur d’une certaine écologie.
Dans une large majorité, les propos des usagers de vieilles automobiles expriment une rhétorique du réemploi opposée à la production et la consommation de masse. Il s’agit de promouvoir une écologie priorisant l’usage d’outils fonctionnels (ou réparables) au recours à du neuf. Dans leurs discours, cette écologie du réemploi apparaît comme davantage réaliste parce qu’elle se veut plus accessible financièrement, et correspondrait à un mode de vie sobre déjà dont l’expertise existe déjà dans les catégories populaires qui la développent au quotidien.
La dauphine bleue de 1969, toujours à Francis
Peu coûteuse à l’achat comme à l’entretien, la voiture d’occasion désuète serait aussi écologique parce que le coût écologique de sa production a déjà été assumé.
Il n’est pas évident d’expliquer à nos chers écolos que conserver et faire rouler une “vieille” auto à la place d’en fabriquer une neuve permet d’économiser des hectolitres d’eau, des kilos d’acier, de caoutchouc et de plastique, etc. C’est tout le problème de ne s’en tenir qu’à la des gaz qui sortent de l’échappement, plutôt que d’analyser le cycle de vie total, de la fabrication au recyclage en passant par l’usage… » (Richard, s’exprimant dans la revue « Youngtimers » n°79)
Comme tout objet technique, une voiture a besoin d’être entretenue pour durer, et une vieille automobile nécessite une attention soutenue, à l’état de ses organes de sécurité notamment (plusieurs fois par an).
Aujourd’hui, un grand nombre de concessions automobiles ne sont plus équipées pour intervenir sur des véhicules dénués de systèmes de diagnostic électronique, et les mécaniciens ne sont plus formés pour intervenir sur une mécanique commercialement dépassée. Dès lors, la maintenance incombe largement aux possesseurs qui développent, aux fil de leurs interventions, un attachement à la voiture dont ils prennent soin, ainsi qu’une connaissance fine qui leur permet de croire que leur objet perdurera encore longtemps à leurs côtés.
« Moi, ma voiture, je l’entretiens ! Pour qu’elle soit belle et pouvoir continuer de rouler avec. Je voudrais l’user jusqu’à la corde, celle-là. Attends, une Golf comme ça, je fais 300 000 kilomètres avec ! Elle peut encore vivre 30 ans, ma voiture ! » (Larry, 64 ans, décorateur retraité, roule en Volkswagen Golf 3 de 1993)
Refuser de passer à une voiture plus récente relève également d’un scepticisme assumé envers les intentions écologiques des constructeurs. La voiture contemporaine, surtout lorsqu’elle est électrique, est soupçonnée d’être bien plus polluante qu’il n’y paraît, notamment par sa production qui nécessite l’extraction de métaux précieux tels que le lithium ou le cobalt.
Le pick-up Honda de 1981 au bac de Tchibanga vers Ndende
Ses équipements électroniques et numériques font eux aussi l’objet de méfiance quant à la planification de leur obsolescence. C’est, là aussi, la logique de remplacement précoce qui est critiquée, et avec elle la stratégie consistant à rendre chaque modèle rapidement obsolète en le remplaçant par un autre ou en en proposant une version restylisée.
« Par leur fiabilité, elles se retrouvent plus vite à la casse qu’une voiture ancienne. Elles ont pas vocation à durer, non… le but, c’est de consommer ! Avant, on faisait des voitures robustes ! La Saab 900, c’est de la voiture robuste. Pourquoi ? Parce qu’on n’était pas dans cette démarche-là, de consommation ! » (Yannis, 40 ans, Chef d’entreprise, roule en Saab 900 de 1985)
Si on les compare aux voitures récentes, les voitures de plus de 15 ans sont moins confortables et moins sécurisées, ce qui requière une attention plus soutenue de la part du conducteur qui devra davantage faire preuve d’observation et d’anticipation.
Elles sont aussi plus exigeantes à conduire, ce qui sollicite davantage ses cinq sens. Par exemple, elles ne bénéficient pas de régulateurs de vitesse, d’aide au freinage d’urgence, ni même parfois de direction assistée, ce qui complique particulièrement les manœuvres. Parce qu’elles se trouvent à l’opposé des impératifs d’efficacité, de telles voitures deviennent l’outil idéal pour tenir à distance un sentiment d’accélération qui caractérise notre époque, en s’immergeant dans des mobilités « douces » car convoquant un imaginaire du voyage, empreint de lenteur et de contemplation.
« Mes parents, ils sont là-dedans. Ils gagnent du temps, ils ont le petit boîtier pour passer au péage et puis tout est prélevé sur leur compte… Moi, je trouve ça effrayant ! C’est effrayant ! T’as l’impression que c’est simple, mais au final, ça va encore plus vite ! » (Lucas, 22 ans, étudiant en philosophie reconverti en charpentier traditionnel, roule en Renault 4 de 1982)
Plus encore que des marchandises et un système économique, c’est aussi tout un système de mobilité qui se trouve tenu à distance. Pour bon nombre d’usagers en effet, faire persister la centralité de la voiture dans l’aménagement du territoire et dans les mobilités quotidiennes, ce serait manquer d’ambition face aux enjeux écologiques contemporains.
Ainsi, nombre d’usagers de vieilles voitures plaident pour une refonte ambitieuse du système de mobilité qui ferait la part belle aux mobilités alternatives, et qui prendrait notamment au sérieux la bicyclette en tant que moyen de transport efficace. Aussi, tous affirment qu’ils se passeraient de voiture au quotidien si cela leur était possible.
« Moi, je suis pas nostalgique. Je pense que cette société d’avant, celle de la conquête, on se trompait. Elle a oublié la finitude des choses, comme je pense qu’aujourd’hui on oublie qu’il y a des perspectives ! La perspective c’est le vélo par exemple […] Avec le vélo, on va dans des endroits où la voiture ne va plus, on s’affranchit des embouteillages, voilà. On peut se projeter de nouveau ! » (Fabrice, 47 ans, enseignant-chercheur, roule avec plusieurs Citroën des années 1970 à 2000)
La Dyane à Belle-Isle en 1988
Rouler en vieille voiture, c’est donc pour certains une manière de vivre ses mobilités de façon plus sobre, en privilégiant la qualité (du trajet, de l’objet…) à une forme d’abondance.
« Je trouve qu’on a été trop loin sur certaines choses, qu’on va trop loin par rapport à la planète aussi, la pollution, tout ça. Je veux pas rentrer là-dedans, enfin je veux plus. Un de mes rêves, ce serait d’être autonome au niveau énergétique. Donc il y a, dans ma démarche, quelque chose d’écolo… Oui, écolo ! On peut dire écolo. » (Bruno, 56 ans, éducateur spécialisé, roule en Renault 4 de 1986).
Cette éthique de la sobriété se trouve bien souvent au fondement d’un mode de vie plus frugal, et suppose une posture réflexive quant à nos actions et leurs conséquences. Si convertir tout un chacun à la « vieille voiture » ne peut représenter un projet de transition écologique, le rapport de tels usagers à leurs mobilités nous invite toutefois à ne plus prendre la route à la légère. Il exhorte, au contraire, à questionner la banalité de notre recours à la voiture pour penser un automobilisme plus éclairé.
Ah, the wind in your hair, the open road ahead, and not a care in the world… except all the trackers, cameras, microphones, and sensors capturing your every move. Ugh. Modern cars are a privacy nightmare.
Car makers have been bragging about their cars being “computers on wheels" for years to promote their advanced features. However, the conversation about what driving a computer means for its occupants' privacy hasn’t really caught up. While we worried that our doorbells and watches that connect to the internet might be spying on us, car brands quietly entered the data business by turning their vehicles into powerful data-gobbling machines. Machines that, because of their all those brag-worthy bells and whistles, have an unmatched power to watch, listen, and collect information about what you do and where you go in your car.
All 25 car brands we researched earned our *Privacy Not Included warning label -- making cars the official worst category of products for privacy that we have ever reviewed.
The car brands we researched are terrible at privacy and security
Why are cars we researched so bad at privacy? And how did they fall so far below our standards? Let us count the ways!
We reviewed 25 car brands in our research and we handed out 25 “dings” for how those companies collect and use data and personal information. That’s right: every car brand we looked at collects more personal data than necessary and uses that information for a reason other than to operate your vehicle and manage their relationship with you. For context, 63% of the mental health apps (another product category that stinks at privacy) we reviewed this year received this “ding.”
And car companies have so many more data-collecting opportunities than other products and apps we use -- more than even smart devices in our homes or the cell phones we take wherever we go. They can collect personal information from how you interact with your car, the connected services you use in your car, the car’s app (which provides a gateway to information on your phone), and can gather even more information about you from third party sources like Sirius XM or Google Maps. It’s a mess. The ways that car companies collect and share your data are so vast and complicated that we wrote an entire piece on how that works. The gist is: they can collect super intimate information about you -- from your medical information, your genetic information, to your “sex life” (seriously), to how fast you drive, where you drive, and what songs you play in your car -- in huge quantities. They then use it to invent more data about you through “inferences” about things like your intelligence, abilities, and interests.
It’s bad enough for the behemoth corporations that own the car brands to have all that personal information in their possession, to use for their own research, marketing, or the ultra-vague “business purposes.” But then, most (84%) of the car brands we researched say they can share your personal data -- with service providers, data brokers, and other businesses we know little or nothing about. Worse, nineteen (76%) say they can sell your personal data.
A surprising number (56%) also say they can share your information with the government or law enforcement in response to a “request.” Not a high bar court order, but something as easy as an “informal request.” Yikes -- that’s a very low bar! A 2023 rewrite of Thelma & Louise would have the ladies in custody before you’ve had a chance to make a dent in your popcorn. But seriously, car companies' willingness to share your data is beyond creepy. It has the potential to cause real harm and inspired our worst cars-and-privacy nightmares.
And keep in mind that we only know what companies do with personal data because of the privacy laws that make it illegal not to disclose that information (go California Consumer Privacy Act!). So-called anonymized and aggregated data can (and probably is) shared too, with vehicle data hubs (the data brokers of the auto industry) and others. So while you are getting from A to B, you’re also funding your car’s thriving side-hustle in the data business in more ways than one.
All but two of the 25 car brands we reviewed earned our “ding” for data control, meaning only two car brands, Renault and Dacia (which are owned by the same parent company) say that all drivers have the right to have their personal data deleted. We would like to think this deviation is one car company taking a stand for drivers’ privacy. It’s probably no coincidence though that these cars are only available in Europe -- which is protected by the robust General Data Protection Regulation (GDPR) privacy law. In other words: car brands often do whatever they can legally get away with to your personal data.
It’s so strange to us that dating apps and sex toys publish more detailed security information than cars. Even though the car brands we researched each had several long-winded privacy policies (Toyota wins with 12), we couldn’t find confirmation that any of the brands meet our Minimum Security Standards.
Our main concern is that we can’t tell whether any of the cars encrypt all of the personal information that sits on the car. And that’s the bare minimum! We don’t call them our state-of-the-art security standards, after all. We reached out (as we always do) by email to ask for clarity but most of the car companies completely ignored us. Those who at least responded (Mercedes-Benz, Honda, and technically Ford) still didn’t completely answer our basic security questions.
A failure to properly address cybersecurity might explain their frankly embarrassing security and privacy track records. We only looked at the last three years, but still found plenty to go on with 17 (68%) of the car brands earning the “bad track record” ding for leaks, hacks, and breaches that threatened their drivers’ privacy.
At a glance: How the car brands stack up
Here’s how the cars performed against our privacy and security criteria.
Some not-so-fun facts about these rankings:
Tesla is only the second product we have ever reviewed to receive all of our privacy “dings.” (The first was an AI chatbot we reviewed earlier this year.) What set them apart was earning the “untrustworthy AI” ding. The brand’s AI-powered autopilot was reportedly involved in 17 deaths and 736 crashes and is currently the subject of multiple government investigations.
Nissan earned its second-to-last spot for collecting some of the creepiest categories of data we have ever seen. It’s worth reading the review in full, but you should know it includes your “sexual activity.” Not to be out done, Kia also mentions they can collect information about your “sex life” in their privacy policy. Oh, and six car companies say they can collect your “genetic information” or “genetic characteristics.” Yes, reading car privacy policies is a scary endeavor.
None of the car brands use language that meets Mozilla’s privacy standard about sharing information with the government or law enforcement, but Hyundai goes above and beyond. In their privacy policy, it says they will comply with “lawful requests, whether formal or informal.” That’s a serious red flag.
All of the car brands on this list except for Tesla, Renault, and Dacia signed on to a list of Consumer Protection Principles from the US automotive industry group ALLIANCE FOR AUTOMOTIVE INNOVATION, INC. The list includes great privacy-preserving principles such as “data minimization,” “transparency,” and “choice.” But the number of car brands that follow these principles? Zero. It’s interesting if only because it means the car companies do clearly know what they should be doing to respect your privacy even though they absolutely don’t do it.
What can you do about it? Well…
This is usually where we’d encourage you to read our reviews, and to choose the products you can trust when you can. But, cars aren’t really like that.
Sure, there are some steps you can take to protect more of your privacy, and we’ve listed them all in each of our reviews under “Tips to protect yourself.” They’re definitely worth doing. You can also avoid using your car’s app or limit its permissions on your phone. (Since many of the apps share a privacy policy with the vehicle, we can’t always tell which data is taken from your phone so it’s probably better to err on the side of caution by not using it.) But compared to all the data collection you can’t control, these steps feel like tiny drops in a massive bucket. Plus, you deserve to benefit from all the features you pay for without also having to give up your privacy.
The lack of choice has really been among the biggest bummers in reading up on cars and privacy. Consumers’ choices are limited in so many ways with cars, because:
They’re all bad
People don’t comparison-shop for cars based on privacy. And they shouldn’t be expected to. That’s because there are so many other limiting factors for car buyers. Like cost, fuel efficiency, availability, reliability, and the features you need. Even if you did have the funds and the resources to comparison shop for your car based on privacy, you wouldn’t find much of a difference. Because according to our research, they are all bad! On top of all that, researching cars and privacy was one of the hardest undertakings we as privacy researchers have ever had. Sorting through the large and confusing ecosystem of privacy policies for cars, car apps, car connected services, and more isn’t something most people have the time or experience to do.
Like we mentioned, all of the cars we researched earned our *Privacy Not Included warning label. All of the car brands we researched got our “data use” and “security” dings -- and most earned dings for poor data control and bad track records too! We can’t stress enough how bad and not normal this is for an entire product guide to earn warning labels.
It’s so confusing
We spent over 600 hours researching the car brands’ privacy practices. That’s three times as much time per product than we normally do. Even still, we were left with so many questions. None of the privacy policies promise a full picture of how your data is used and shared. If three privacy researchers can barely get to the bottom of what’s going on with cars, how does the average time-pressed person stand a chance?
But wait, there’s more!
"Consent” is an illusion
Many people have lifestyles that require driving. So unlike a smart faucet or voice assistant, you don’t have the same freedom to opt out of the whole thing and not drive a car. We’ve talked before about the murky ways that companies can manipulate your consent. And car companies are no exception. Often, they ignore your consent. Sometimes, they assume it. Car companies do that by assuming that you have read and agreed to their policies before you step foot in their cars. Subaru’s privacy policy says that even passengers of a car that uses connected services have “consented” to allow them to use -- and maybe even sell -- their personal information just by being inside.
So when car companies say they have your “consent” or won’t do something “without your consent,” it often doesn’t mean what it should. Like when Tesla says, that sure! You can opt out of data collection, but it might break your car:
However, “if you no longer wish for us to collect vehicle data or any other data from your Tesla vehicle, please contact us to deactivate connectivity. Please note, certain advanced features such as over-the-air updates, remote services, and interactivity with mobile applications and in-car features such as location search, Internet radio, voice commands, and web browser functionality rely on such connectivity. If you choose to opt out of vehicle data collection (with the exception of in-car Data Sharing preferences), we will not be able to know or notify you of issues applicable to your vehicle in real time. This may result in your vehicle suffering from reduced functionality, serious damage, or inoperability."
Tesla's Customer Privacy Notice
https://www.tesla.com/legal/privacy
A few of the car companies we researched take manipulating your consent one step further by making you complicit in getting “consent” from others, saying it’s on you to inform them of your car’s privacy policies. Like when Nissan makes you “promise to educate and inform all users and occupants of your Vehicle about the Services and System features and limitations, the terms of the Agreement, including terms concerning data collection and use and privacy, and the Nissan Privacy Policy.” OK, Nissan! We would love to meet the social butterfly who drafted this line.
Don’t worry!! There is something you can do!
Hey woah don’t hang up your driving gloves just yet! We’re not saying the situation is hopeless. What we are saying is that it’s not fair for the burden to be on consumers to make “better choices” that in this case don’t exist. And we don’t want to take a page from car companies’ books by asking you to do things no reasonable person would ever do -- like reciting a 9,461-word privacy policy to everyone who opens your car’s doors.
You’re already helping us to spread the word just by reading our research. Our hope is that increasing awareness will encourage others to hold car companies accountable for their terrible privacy practices too. But that’s not all. On behalf of the Mozilla community, we’re asking car companies to stop their huge data collection programs that only benefit them. Join us!
Add your name to ask car companies to respect drivers’ privacy and to stop collecting, sharing and selling our very personal information.
A partir de mai 2022, les voitures neuves devront être équipées d'une boîte noire enregistrant les paramètres de conduite. Les données collectées seront anonymes mais pourront servir à la police en cas d'accident.
"Big Brother is watching your car !" Non, il ne s'agit pas de la suite automobile de 1984 de Georges Orwell mais bien d'une nouvelle loi européenne visant à rendre obligatoire de nombreux équipements sur les voitures neuves dès mai 2022 (mai 2024 pour les véhicules neufs homologués avant juillet 2022.). Parmi eux, la tant décriée boîte noire, autrement dit un enregistreur de données capable de récolter les paramètres de conduite.
Voté en 2019 par les élus européens et le Conseil européen des ministres, ce règlement précise que le boîtier enregistrera par tranches de cinq secondes, avant et après un accident, de nombreuses données telles que la vitesse, l'accélération, le freinage, l'angle du volant, le port de la ceinture, la force de la collision ou encore les coordonnées GPS de l'accident. En revanche, contrairement aux boîtes noires installées dans les avions, les conversations dans l'habitacle ne seront pas enregistrées et les données resteront anonymes.
Un éthylomètre antidémarrage
Pour éviter le piratage, l'enregistreur sera positionné à un endroit inaccessible pour le propriétaire et il sera impossible de le désactiver. D'autres équipements seront également rendus obligatoires comme un détecteur de somnolence ou un limiteur de vitesse intelligent capable de lire les panneaux.
Enfin, les voitures devront pouvoir faciliter l'installation d'un éthylomètre antidémarrage ainsi qu'un système de surveillance de la pression des pneumatiques. Bref, autant de nouvelles technologies qui risquent de faire grimper encore plus la facture.