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L’ANSM au milieu d’un nouveau scandale dans l’affaire Levothyrox - Sputnik France

Sat 29 May 2021 - 11:26

Un rapport d’expertise préparé à la demande du tribunal de Marseille donne à penser que l’Agence nationale de sécurité du médicament était au courant que le nouveau Levothyrox, mis sur le marché dès 2017, n’était pas «substituable» à la version ancienne du médicament. Nouvel épisode de crise de confiance avec l’ANSM en vedette?

Quatre experts nommés par le tribunal de Marseille dans le cadre de l’enquête sur des effets indésirables du Levothyrox, médicament du groupe pharmaceutique Merck destiné aux patients qui souffrent de troubles de la thyroïde et dont une nouvelle formule a été mise sur le marché français en septembre 2017, ont préparé un rapport d’expertise auquel Les Jours a pu accéder.

Le document dément la version de l’effet «nocébo» pour révéler des manquements sérieux du géant pharmaceutique et des insuffisances réglementaires de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Les problèmes révélés

Le rapport liste plusieurs questions problématiques relatives aux effets secondaires de la nouvelle formule du médicament au niveau pharmacologique et à l’évaluation des informations déposées par Merck auprès de l’ANSM.

Les experts notent un risque de non-respect des conditions de fabrication identiques sur deux différents sites de Merck en Allemagne et en Espagne qui explique une action modifiée de la lévothyroxine, principe actif du Levothyrox, chez des patients.

Autre problème: le changement de la composition opéré sur la nouvelle formule, qui devrait permettre «l’obtention d’un médicament plus stable et qui présenterait la même efficacité thérapeutique», mais qui donne un effet plutôt inverse, selon les experts citant des études.

Le rapport critique également l’absence de «superposition des courbes de dissolution» du principe actif dans l’organisme dont la vitesse a changé dans la nouvelle formule par rapport à l’ancienne.
L’ANSM informée des problèmes?

Parlant d’«une similarité des profils de dissolution» dans les deux formules du Levothyrox, non prouvée par Merck, les experts se demandent pourquoi l’ANSM n’a pas effectué son propre test dont la méthode diffère de celle de la compagnie pharmaceutique.

Au cours de l’analyse du Levothyrox, médicament à marge thérapeutique étroite, quant à des failles réglementaires, le rapport estime que l’étude de «bioéquivalence moyenne» présentée par Merck au régulateur français est insuffisante pour démontrer que la nouvelle formulation est «interchangeable avec l’ancienne, pour un patient donné» et répondre au critère primordial de substituabilité.

Sur la base d’une note rédigée par l’ANSM elle-même stipulant que les génériques du Levothyrox ne sont pas substituables, les spécialistes désignés par le tribunal concluent que l’agence était dès 2017 «consciente» des problèmes potentiels de la mise sur le marché d’un nouveau Levothyrox.
Crise de confiance en pleine crise sanitaire

Les questions que le rapport d’expertise de l’enquête sur le Levothyrox a posées risquent de donner un nouveau souffle à cette affaire sanitaire qui s’ajoute aux scandales de la Dépakine, de l’essai mortel du Biotrial et de l'Uvestérol D au milieu desquels l’ANSM s’est retrouvée ces dernières années.

Sans oublier, dans le contexte de la pandémie de coronavirus, les déclarations de l’ancien directeur général de l’ANSM, Dominique Martin, qui a justifié l’autorisation temporaire d'utilisation (ATU) accordée au Remdesivir, antiviral produit et vendu à prix d'or par le laboratoire américain Gilead et déconseillé par l’Organisation mondiale de Santé (OMS) qui juge le médicament inefficace.

​Dans une société tourmentée par le Covid-19, l’affaire du Levothyrox – avec le principal acteur du système français de pharmacovigilance en vedette – est l’épisode de trop qui apporte non seulement de l’eau au moulin des vaccino-sceptiques, mais accentue aussi une crise de crédibilité dans un domaine qui a pourtant besoin de confiance.

lévothyrox
https://fr.sputniknews.com/france/202105291045666604-lansm-au-milieu-dun-nouveau-scandale-dans-laffaire-levothyrox/

"On avait raison, c'est un grand pas": les malades du Lévothyrox saluent un rapport d'expertise embarrassant pour le laboratoire Merck - Var-Matin

Thu 27 May 2021 - 06:22

"On avait raison, c'est un grand pas": les malades du Lévothyrox saluent un rapport d'expertise embarrassant pour le laboratoire Merck
Publié le 26 mai 2021 à 17h01 Par Christophe CIRONE

C'est une étape importante dans un long combat judiciaire. A Marseille, la juge d'instruction qui mène l'enquête pénale autour du Lévothyrox vient d'adresser aux plaignants un rapport d'expertise de 130 pages. Les détracteurs du laboratoire Merck y voient la confirmation de ce qu'ils dénoncent depuis quatre ans. Le géant pharmaceutique réfute ces critiques.
Mise en danger d'autrui, blessures involontaires, et même homicide involontaire. Tels sont les faits visés par l'instruction ouverte en 2017. Grosse fatigue, insomnies, perte de poids, de cheveux... Plusieurs milliers de malades de la thyroïde dénonçaient d'importants effets secondaires, imputés au changement de formule du Lévothyrox. Dans le collimateur : le géant allemand Merck, mais aussi l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

"Nous avions sollicité cette expertise", explique Me Jean-Denis Flori. Cet avocat au barreau de Nice représente l'association APLF, près de 200 plaignants et plusieurs collectifs, dont bon nombre sont azuréens. Pour Me Flori, l'expertise "démontre clairement que l'ancienne et la nouvelle formule du Lévothyrox ne sont pas le même médicament. Et que les deux ne sont pas interchangeables."
"Protocole pas adapté"
Parmi les points critiques : le remplacement du lactose par du Mannitol et de l'acide citrique.
"L'expertise contredit les conclusions de Merck, constate Me Flori. Ce n'est pas plus efficace, ni plus stable. Pire : ça n'agit pas de la même manière dans le corps humain !"
L'expertise conteste en outre le choix de la "bioéquivalence moyenne" pour comparer les deux formules.
Pour Me Flori, "le protocole n'était pas adapté". Il demande à la juge l'audition des parties
concernées. Audition qui pourrait déboucher sur une mise en examen.
Dans le scandale du Levothyrox, les associations de plaignants bataillent en ordre dispersé.
Me Anne-Catherine Colin-Chauley, avocate au barreau d'Ajaccio, et présidente de l'association Alerte Thyroïde à Mougins (qui dit représenter 1.500 plaignantes), critique aussi le protocole Merck. "Les analyses ont été menées sur trois jours, sur 200 personnes qui n'avaient pas de problème de thyroïde. Or il y a bien des problèmes physico-chimiques chez différentes personnes. On n'est pas tous constitués pareil..." L'ANSM, quant à elle, se serait "montrée un peu trop laxiste" à ses yeux.
"Accumulation de contre-vérités"
Contacté, le laboratoire incriminé réfute toutes ces critiques. "Merck réitère toute sa confiance
dans la nouvelle formule du Lévothyrox, aujourd’hui prise quotidiennement par près de deux
millions et demi de patients en France et grâce à laquelle ils maintiennent leur équilibre
thyroïdien", indique son service communication.
Merck regrette la diffusion de "quelques extraits du rapport" aux médias, dont Nice-Matin. Ce
rapport, le laboratoire n'y a pas accès en l'état. Merck "déplore que l’instruction soit une fois de plus instrumentalisée par certains pour proférer, sur la base de données parcellaires, de nouvelles accusations qui sont autant d’accumulations de contre-vérités assénées au fil des années."
Quoi qu'il en soit, les détracteurs du laboratoire jubilent. "On avait raison. C'est un grand pas, un espoir pour les malades. Enfin, on va les entendre !", salue la Niçoise Paqueta Bonillo, victime et secrétaire générale de l'APLF. "Il n'y a pas d'effet placebo, comme on a voulu le prétendre. Ce n'était pas "dans notre tête". Le moindre changement perturbe tout le système stéroïdien du corps. Et non, le Lévothyrox ancienne formule n'est pas interchangeable."

lévothyrox
https://www.varmatin.com/justice/on-avait-raison-cest-un-grand-pas-les-malades-du-levothyrox-saluent-un-rapport-dexpertise-embarrassant-pour-le-laboratoire-merck-691097

Levothyrox: l'ancienne formule finalement disponible jusqu'à fin 2021

Mon 10 Aug 2020 - 22:10

L’ancienne formule du médicament contre l’hypothyroïdie Levothyrox, dont la distribution devait s’arrêter fin septembre, sera finalement disponible jusqu’à fin 2021, selon un courrier du ministère de la Santé diffusé par une association de patients ce lundi 1 août.

Plusieurs associations réclamaient cette prolongation, estimant que ni la nouvelle formule du Levothyrox commercialisée par le laboratoire Merck depuis 2017 ni aucun des autres médicaments comparables récemment mis sur le marché ne convenaient à certains patients.

A l’issue d’un comité de suivi tenu le 6 juillet au ministère de la Santé, “l’ANSM a demandé aux laboratoires Merck de tout mettre en oeuvre pour maintenir la spécialité Euthyrox en France au-delà de septembre 2020. (...) Les laboratoires Merck ont répondu favorablement à cette demande. Ainsi le maintien d’Euthyrox en France se poursuivra-t-il en 2021”, explique la Direction générale de la santé (DGS) dans un courrier daté de vendredi, diffusé par l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT). Jointe par l’AFP, la DGS a confirmé l’envoi de ce courrier.
Un “temps supplémentaire” pour changer de traitement

L’Euthyrox est un médicament “initialement destiné au marché russe, correspondant strictement à l’ancienne formule de la spécialité Levothyrox, et faisant l’objet d’une importation à titre temporaire”, rappelle le ministère.

Au premier trimestre 2020, environ 95.000 patients étaient encore traités avec cette ancienne formule, “soit 3,1% des 3 millions de patients traités par lévothyroxine”, le principe actif de ce médicament, estimait le ministère en juillet.

“Cette prolongation de distribution d’Euthyrox offrira aux patients concernés un temps supplémentaire pour amorcer le changement de traitement dès que possible pour une alternative thérapeutique pérenne”, estime la DGS dans son courrier.
“Un immense soulagement”

Une annonce qualifiée par l’AFMT d’“immense soulagement” pour les patients concernés, qui ”étaient menacés d’être brutalement privés du médicament qui leur convient”.

Selon l’association, il s’agit d’un “changement radical de position” des autorités sanitaires, car à l’issue du comité de suivi du 6 juillet, le ministère qualifiait la fin de la distribution de l’Euthyrox en septembre d’“irrévocable” et évoquait seulement la nécessité “d’accompagner l’arrêt de distribution de ce médicament”.

Lors de ce comité de suivi, les associations AFMT, UPGCS et VST avaient réitéré leur opposition à cet arrêt, et évoqué “le risque sanitaire majeur qu’il y aurait à mettre en oeuvre une telle substitution (de traitement, NDLR) en pleine période de Covid”, avec un accès aux soins encore perturbé.

Selon l’AFMT, la DGS leur a expliqué ce changement par “la situation sur le front du Covid” et le retard pris par Merck dans le basculement vers la nouvelle formule du Levothyrox notamment en Russie.
Des effets secondaires mais pas de “problèmes de santé graves”

La nouvelle formule du Levothyrox, modifiant certains de ses excipients afin d’apporter davantage de stabilité au produit, a été incriminée, entre mars 2017 et avril 2018, par quelque 31.000 patients souffrant de maux de tête, insomnies, vertiges, etc.

Une étude de pharmaco-épidémiologie menée par l’Agence du médicament (ANSM) sur plus de deux millions de patients a conclu en juin 2019 que le passage à la nouvelle formule du Levothyrox n’avait pas engendré de “problèmes de santé graves”.

En juin 2020, plus de 3.000 consommateurs de ce médicament ont obtenu en appel à Lyon la reconnaissance d’un manque d’information du fabricant allemand Merck concernant le lancement de la nouvelle formule, avec une indemnisation de 1000 euros au titre du préjudice moral.

lévothyrox
https://www.huffingtonpost.fr/entry/levothyrox-lancienne-formule-finalement-disponible-jusqua-fin-2021_fr_5f319b22c5b64cc99fdc9ccc

L'ancien Levothyrox disparaîtra des pharmacies en septembre | Le Huffington Post

Thu 9 Jan 2020 - 22:39

e laboratoire Merck, producteur d’Euthyrox (le nom sous lequel est vendue l’ancienne formule du Levothyrox), ne fournira plus la France à partir de la rentrée 2020.

AFP

L'ancien Levothyrox disparaîtra des pharmacies en septembre (photo
Emmanuel Foudrot / Reuters
L'ancien Levothyrox disparaîtra des pharmacies en septembre (photo d'illustration)

SANTÉ - La fin de l’ancien Levothyrox a été repoussée à plusieurs reprises, mais cette fois semble être la bonne: cette version du médicament ne sera plus vendue en France à partir de septembre, après avoir été temporairement distribuée aux patients mécontents du changement de formule en 2017.

“Cela avait été reporté plusieurs fois, à fin 2018 puis à fin 2019, mais là, la date butoir semble bien actée”, a réagi auprès de l’AFP Beate Bartès, de l’association de patients Vivre sans thyroïde, qui a désormais “assez peu d’espoir”.

L’annonce a été faite par le ministère de la Santé après la septième réunion du comité de suivi sur ce médicament pour la thyroïde, dont le changement de formule avait été accusé par des milliers de patients de provoquer des effets indésirables (maux de tête, insomnies, vertiges...).
“Un arrêt définitif”

“Le laboratoire (Merck) producteur d’Euthyrox (nom sous lequel est vendue l’ancienne formule du Levothyrox, ndlr) a informé les autorités sanitaires de la fin de distribution de ce produit en France en septembre 2020”, a indiqué le ministère dans un communiqué.

“La décision a été prise conjointement avec le ministère”, a précisé à l’AFP Valérie Leto, pharmacien responsable de Merck France. Le laboratoire se dit incapable d’assurer l’approvisionnement au-delà: “C’est vraiment un arrêt définitif”.

Selon le ministère, “plus de 110.000 patients sont traités par Euthyrox, soit 3,7% des 3 millions de patients traités par lévothyroxine”, la substance active de ce médicament pour la thyroïde.

Mais selon Merck, ce chiffre, qui date du troisième trimestre 2019, est “obsolète”: “Selon les derniers chiffres en notre possession, environ 88.000 patients sont actuellement sous Euthyrox”.
Cinq concurrents disponibles

A l’inverse, Bartès juge que ce nombre pourrait monter à 150 voire 200.000 patients, en comptant ceux qui s’approvisionnent à l’étranger.

La polémique autour du Levothyrox a éclaté en 2017 après le changement de formule, qui concernait certains des excipients du médicament (et pas la substance active). Son objectif, selon le laboratoire: renforcer la stabilité du produit.

Les protestations des patients mécontents ont poussé le gouvernement à demander fin 2017 l’importation de l’ancienne formule (sous le nom d’Euthyrox), ainsi que l’arrivée sur le marché de produits concurrents du Levothyrox, jusque-là en situation de quasi-monopole.

Cinq sont disponibles à ce jour (L-thyroxin Henning, Thyrofix, L-thyroxine SERB, TCAPS et TSOLUDOSE, les deux derniers n’étant pas remboursés). Selon les chiffres officiels, le marché est dominé par la nouvelle formule du Levothyrox (76% des patients), suivie du L-thyroxin Henning (19%).

La liste des endroits où l’ancien Levothyrox est toujours disponible se réduit: en comptant la France, premier à avoir sauté le pas, quinze pays d’Europe sont aujourd’hui passés à la nouvelle formule, selon Merck. C’est pourquoi l’Euthyrox, précédemment importé d’Allemagne, l’a été de Russie fin 2019.
Pas de “problèmes de santé graves”

“A terme, il est prévu qu’au niveau mondial, l’ancienne formule soit remplacée par la nouvelle, en fonction des décisions et des autorisations que nous recevrons des autorités”, a souligné Mme Leto.

Le ministère de la Santé publiera en février des recommandations destinées aux médecins, pharmaciens et patients “pour les accompagner dans tout changement” de traitement.

Selon une étude menée sur plus de deux millions de patients, publiée en juin par l’Agence du médicament ANSM, le passage à la nouvelle formule du Levothyrox n’a pas engendré de “problèmes de santé graves”.

D’après les rapports de pharmacovigilance de l’ANSM, 31.000 signalements d’effets indésirables ont été déposés entre mars 2017 et avril 2018. Les associations assurent que davantage de malades sont concernés.

L’affaire fait en outre l’objet de procédures judiciaires. Au pénal, elle est instruite par le pôle santé du tribunal de Marseille.

Au civil, le procès en appel a eu lieu mardi à Lyon et la décision a été mise en délibéré au 9 avril. Ce procès oppose Merck à quelque 3.300 malades, qui l’accusent de les avoir mal informés lors du changement de formule. En première instance, les plaignants avaient été déboutés.

lévothyrox
https://www.huffingtonpost.fr/entry/lancien-levothyrox-disparaitra-des-pharmacies-en-septembre_fr_5e165f0ac5b61f701948cdee

Levothyrox : polémique autour de la bioéquivalence de la nouvelle formule

Sat 24 Aug 2019 - 05:43

Deux publications récentes mettent en cause l'étude de bioéquivalence qui a permis à Merck de remplacer l'ancienne formule du Levothyrox par la nouvelle en 2017. Les moyennes obtenues lors de cette étude masqueraient la réalité des situations individuelles.

En France, environ 2,5 millions de personnes prennent de la lévothyroxine, en grande majorité sous la forme de Levothyrox. Une nouvelle formule de ce médicament est arrivée dans les pharmacies en mars 2017. Seuls les excipients changeaient, le lactose de l'ancienne formule étant remplacé par le mannitol et l'acide citrique. Ce changement de formule a été justifié par le souci d'avoir une meilleure stabilité du produit.

Suite à l'arrivée du nouveau Levothyrox, des milliers de patients ont déclaré des effets secondaires. L'affaire est même arrivée devant la justice, avec une action collective au tribunal de Lyon, mais les plaignants ont été déboutés de leur demande. En parallèle, l'ANSM a considéré que seul 1,43 % des patients avaient déclaré des effets secondaires.

Cependant, les travaux d'une équipe franco-britannique semblent donner raison aux patients. Ils ont fait l'objet de deux publications scientifiques. Les chercheurs des universités de Toulouse et de Londres se sont intéressés à l'étude de bioéquivalence réalisée par Merck pour savoir si l'ancienne et la nouvelle formule du Levothyrox étaient interchangeables. Avant de commencer un traitement avec la lévothyroxine, un dosage des hormones thyroïdiennes est généralement préconisé pour estimer la bonne dose de médicament nécessaire. Si les deux formules de Levothyrox sont bien équivalentes, alors les patients peuvent passer de l'une à l'autre sans problème.

Les moyennes cachent des situations individuelles problématiques

L'étude de bioéquivalence a inclus 204 personnes en bonne santé, âgées de 18 à 50 ans (59 % d'hommes). Pour savoir si les deux formulations étaient équivalentes, les volontaires ont pris une des deux formules, l'ancienne ou la nouvelle, et les variations de l'hormone ont été mesurées dans le sang. Plus tard, les scientifiques ont testé l'autre formule pour comparer et sont arrivés à la conclusion que l'ancien médicament pouvait être remplacé par le nouveau.

Un premier article paru dans la revue Clinical Pharmacokinetics a critiqué cette étude de Merck. En effet, les auteurs relèvent que chez plus de la moitié des participants, la bioéquivalence du produit n'était pas établie : le caractère substituable du médicament n'est donc pas démontré chez eux !

Plusieurs hypothèses pourraient expliquer que certaines personnes développent des effets secondaires. Par exemple, chez les patients, l'absorption du médicament peut être différente par rapport à des sujets en bonne santé. De plus, le mannitol, excipient présent dans la nouvelle formule et absent de l'ancienne, influencerait la fonction intestinale et donc la biodisponibilité de la lévothyroxine.

Dans un nouvel article paru cette semaine, la même équipe s'interroge sur le fait que Merck ait inclus plus de 200 personnes dans cette étude. En effet, ce type d'étude de bioéquivalence se réalise souvent sur bien moins de sujets. Or d'après Pierre-Louis Toutain, un des auteurs de cette recherche, plus le nombre de participants est important, plus il est facile d'obtenir un résultat qui entre dans l'intervalle de confiance fixé (0,9-1,1) : « Si on avait pris un nombre classique de sujets (entre 24 et 48, mais pas 200), ce ne serait pas passé. » L'intervalle de confiance donne un degré de sûreté du résultat. Un intervalle de confiance restreint à 0,9-1,1 semble assurer une certaine sécurité du résultat, mais ce choix « est annulé par le fait que l'on prend beaucoup de sujets ».

Ce qu'il faut retenir
Avant le changement de formule de Levothyrox, Merck a réalisé une étude de bioéquivalence sur plus de 200 personnes.
Une équipe franco-britannique signale que dans cette étude le médicament n’était pas substituable chez plus de la moitié des sujets.
Les études de bioéquivalence sont généralement réalisées sur des échantillons plus petits.

lévothyrox
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-levothyrox-polemique-autour-bioequivalence-nouvelle-formule-68963/
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